Tour d'Italie: Viviani à la fête avant les Alpes

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Un sprint avant les Alpes: l'Italien Elia Viviani a gagné la 17e étape du Giro, mercredi, sur les rives du lac d'Iseo, pour signer son quatrième succès depuis le départ de Jérusalem. Sur la chaussée détrempée par une violente averse, l'Irlandais Sam Bennett est parti de trop loin pour remonter Viviani. Vainqueur de deux étapes, Bennett a échoué à égaliser au score avec l'Italien qui a assuré son maillot cyclamen du classement par points. Pour les favoris, le Britannique Simon Yates en tête, cette étape de transition, menée à toute allure, s'est avéré sans conséquences chronométriques. Mais ils ont dû être très attentifs, entre les averses tombant sur la plaine lombarde, surtout dans le final Viviani a fait aussi bien que son coéquipier colombien Fernando Gaviria, lui aussi vainqueur à quatre reprises en 2017 mais tourné cette année vers le Tour de France. Avant Iseo, il s'était imposé à deux reprises en Israël, à Tel Aviv (2e étape) et Eilat (3e), puis à Nervesa della Battaglia (13e). L'Italien (29 ans), qui n'avait encore jamais été à pareille fête dans un grand tour, bénéficie certes de l'absence des meilleurs spécialistes. Il reste que le champion olympique de l'omnium, passé de Sky à Quick-Step à l'intersaison, a signé sa 10e victoire personnelle en 2018, la 35e pour la formation belge en pleine euphorie si l'on s'en tient aux statistiques. "Aujourd'hui, l'étape convenait mieux à Bennett qu'à moi", a estimé le vainqueur du jour. "Son équipe a essayé de nous mettre en difficulté, j'ai été distancé dans la côte de troisième catégorie mais nous l'avions prévu. Nous avons joué un peu, la tactique sert aussi à ça". - Un triptyque alpestre - Viviani a expliqué avoir joué au poker dans la lutte pour le maillot cyclamen du classement par points qui est son objectif déclaré: "Aujourd'hui, c'était lui (Bennett) qui devait prendre les points. Une échappée nous convenait bien. Du coup, nous n'avons pas eu à travailler beaucoup." Malicieux, l'Italien a ajouté avoir changé ses plans en raison de l'état de la route, très glissante: "Nous avons pris la tête avec mes équipiers. Si la route était restée sèche, je serais resté dans la roue de Bennett." Simon Yates, qui a franchi la ligne dans le sillage de son dauphin, le Néerlandais Tom Dumoulin, a gardé l'intégralité de son avance à quatre jours de l'arrivée à Rome. "Il n'y a pas de jour facile sur le Giro", a commenté le porteur du maillot rose qui n'a jamais été pris en délit d'inattention, au contraire du Britannique Chris Froome pris dans une cassure -une petite trentaine de secondes- en cours d'étape. "J'ai entendu qu'il y avait des cassures mais je ne savais pas qui était derrière", a raconté Yates. "C'était une journée qui pourrait avoir un impact sur les prochaines étapes de montagne". Trois journées en montagne attendent en effet les rescapés du Giro. Avec, pour entamer le triptyque alpestre, la 18e étape menant des portes de Milan (Abbiategrasso) à Pratonevoso, à 1607 mètres d'altitude, au bout d'une montée de 13,9 kilomètres (à 6,9%). Lors des deux précédentes venues du Giro dans la station piémontaise, la victoire était revenue à chaque fois au vainqueur final (Tonkov en 1996, Garzelli en 2000).

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