Hand: le grand week-end des clubs français au Final Four

Hand: le grand week-end des clubs français au Final Four
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Habitué à la gloire par ses équipes nationales, le handball français va vivre son grand week-end des clubs samedi et dimanche à Cologne où trois des siens, le Paris SG, Montpellier et Nantes, disputeront le Final Four de la Ligue des champions. Le Paris SG, favori pour un premier titre à sa troisième participation d'affilée, affrontera d'abord Nantes dans un classique hexagonal, puis Montpellier, le seul à avoir déjà été champion d'Europe en 2003, défiera le sortant, le Vardar Skopje. Cette performance unique - jamais un pays n'avait réussi à placer un trio en demi-finale depuis que la compétition-reine se termine par un tournoi à quatre (2010) - récompense un travail de fond. "Les clubs sont créateurs de pépites depuis trente ans. Mais l'économie et la structuration du handball français ont pris plus de temps pour arriver à maturité", explique à l'AFP le nouveau président de la Ligue nationale (LNH) Olivier Girault, champion olympique à Pékin en 2008. - Des budgets en hausse - Le hand français connaît une forte croissance économique. Depuis la création de la LNH il y a quatorze ans, les budgets des clubs ont été multipliés par presque trois, grâce à l'augmentation des partenariats privés (53,4% des ressources), pour atteindre 5 millions d'euros de moyenne. Avec de fortes disparités: le PSG, cas particulier à cause de l'appui du Qatar, est au niveau des plus riches européens avec ses 17,7 millions d'euros et largement au-dessus du lot en France (Montpellier 7,5 M EUR, Nantes 5,9 M EUR). "Avant, les meilleurs joueurs français partaient sous d'autres cieux, en Allemagne, en Espagne et même au Japon. Aujourd'hui, 90% des internationaux jouent dans notre championnat et ont été rejoints par quelques-uns des meilleurs étrangers", souligne Girault. Ainsi, les trois clubs en lice à Cologne alignent une impressionnante palette de champions olympiques, du monde ou d'Europe, surtout le PSG (Nikola et Luka Karabatic, Thierry Omeyer, Daniel Narcisse, Mikkel Hansen, etc) et Montpellier (Michaël Guigou, Valentin Porte, Vincent Gérard, Ludovic Fabregas), Nantes comptant sur les Espagnols Eduardo Gurbindo et David Balaguer et sur plusieurs jeunes Français prometteurs (Nicolas Tournat, Romain Lagarde, Dragan Pechmalbec). Girault souhaite poursuivre sur la voie de la croissance et surtout faire fructifier le travail accompli. La LNH va bientôt renégocier le contrat de diffusion télé détenu pour le moment par BeinSports (4 millions par an) pour lequel "il y aura plusieurs candidats", dit-il. L'ancien capitaine des Bleus a aussi en tête quelques projets médiatiques, lui qui ne cache pas son admiration pour les coups marketing de Max Guazzini avec le Stade Français rugby. Il verrait bien par exemple le futur Central couvert de Roland-Garros se transformer le temps d'un match en arène de handball. "Quand nous nous déplaçons, nous déplaçons notre public avec nous. Il est fidèle et de plus en plus nombreux. Avant, seuls les handballeurs parlaient de leur sport. Avec le Mondial-2017 en France, un nouveau public est arrivé, celui de tous les gens qui ont joué au handball à l'école. Quand ils voient ce sport devenir beau et télégénique, ils sont fiers de dire: +moi aussi j'ai joué au handball+. C'est ce public-là que nous voulons fidéliser", explique le nouveau président, qui s'appuie sur une large base de 540.000 licenciés. - Bercy candidat au Final Four - Pour accueillir ces nouveaux supporteurs, il compte favoriser la construction de grandes salles, en collaboration avec les collectivités locales (les subventions représentent un quart du budget des clubs). Des enceintes modernes ont déjà été bâties à Aix, à Montpellier, à Chambéry et plusieurs autres sont en projet à Rennes, à Dunkerque, à Nîmes ou encore à Orléans. La France va aussi être candidate à l'organisation du Final Four à Paris-Bercy à l'expiration du contrat de Cologne, l'an prochain. En attendant de pouvoir peut-être s'expliquer devant leur public, les clubs français essaieront d'éviter la mésaventure subie par les Allemands en 2009. Trois de leurs clubs s'étaient qualifiés pour les demi-finales (dans l'ancienne formule aller et retour) mais c'est le quatrième qui était devenu champion d'Europe, les Espagnols de Ciudad Real, avec dans leur rang l'ailier du PSG Luc Abalo.

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