Top 14: Pienaar, la cerise sur la pièce montée pour Montpellier

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La tournée du patron: étincelant vendredi en demi-finales du Top 14 contre Lyon (40-14), le demi de mêlée sud-africain Ruan Pienaar apparaît comme le rouage essentiel qui manquait à la puissante machine montpelliéraine. Si Vern Cotter, arrivé sur le banc du MHR l'été passé, est parvenu à mettre de l'huile dans le moteur héraultais, celui-ci tourne également bien mieux depuis qu'a débarqué dans le même temps Pienaar. Il avait été poussé vers la sortie par les dirigeants de l'Ulster après sept ans de bons et loyaux services pour laisser la place aux jeunes irlandais. Le MHR, qui tentera samedi prochain au Stade de France de décrocher son premier titre de champion de France, a flairé la bonne affaire: 88 sélections et un titre de champion du monde avec les Springboks en 2007, voilà ce dont avait besoin l'ambitieux club de Mohed Altrad pour aiguiller son féroce paquet d'avants, composé de plusieurs compatriotes de Pienaar, dont deux champions du monde 2007 avec lui (Bismarck et Jannie Du Plessis). L'ancien demi de mêlée des Sharks a été plus généralement recruté pour apporter son expérience du très haut niveau, particulièrement dans la gestion, essentielle, des temps forts et faibles d'un match. Un axe de travail identifié comme prioritaire par Cotter, après une élimination en barrages l'an passé et aux portes de la finale en 2016 sous le mandat de Jake White. Pienaar, au sommet de son art à 34 ans, a largement rempli le cahier des charges, davantage que son compère de la charnière, le All Black Aaron Cruden, au bilan plus mitigé. - 'On ne peut jamais souffler' - Le solide sud-africain au gabarit atypique pour un numéro 9 (1,87 m, 90 kg) s'est en effet affirmé comme "une des clés de voûte" du système montpelliérain, selon les mots de Kélian Galletier après la qualification vendredi contre le LOU. "Ruan assez impressionnant. Il est partout il est serein, techniquement irréprochable", a ajouté le troisième ligne. Ancien demi de mêlée international, le manager du LOU, Pierre Mignoni, a acquiescé. Mais n'a pas été surpris par la prestation de Pienaar, à montrer à tous les aspirants au poste: 100% face aux perches (20 points), des coups de pieds de pression chirurgicaux (à l'origine de trois des quatre essais de son équipe) et des choix de jeu toujours juste. "Il ne m'a pas impressionné puisqu'il est comme ça depuis le début de la saison. C'est quelqu'un qui prend le jeu complètement à son compte", a déclaré Mignoni. "Cruden est là, il joue dans un fauteuil, il distribue, il fait les bons choix mais le gros patron, c'est lui (Pienaar). Il gère les temps forts, les temps faibles. Ce n'est pas un joueur qui va très vite mais il a une culture et un sens du jeu. C'est vraiment un joueur de classe mondiale", a ajouté le technicien. Le deuxième ligne rhodanien Félix Lambey a lui résumé le casse-tête proposé aux adversaires par ce MHR version 2018: "On ne peut jamais souffler. S'ils avancent, ils nous roulent dessus, et s'ils n'avancent pas, ils se séparent du ballon et nous ramènent chez nous. Avec un 9 (Pienaar), un 10 (Cruden) qui mettent le ballon où ils veulent sur le terrain". Il est souhaité bien du courage pour tenter de le résoudre, samedi prochain au Stade de France, au Racing 92 ou à Castres.

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