Roland-Garros: Monfils tant bien que mal contre Benchetrit

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Gaël Monfils, arrivé sans guère de repères à Roland-Garros, s'est sorti tant bien que mal de son premier tour face au jeune Français Elliot Benchetrit (302e) dimanche, sans pleinement rassurer sur sa condition physique. Vainqueur en quatre sets (3-6, 6-1, 6-2, 6-1), le Parisien de 31 ans avait prévenu il y a quelques jours après son élimination d'entrée au tournoi de Lyon que ce serait "vraiment dur". "Honnêtement, si je gagne un match, je serai très content", avait-il insisté. Après un trophée à Doha en ouverture de la saison, Monfils (38e) a vu sa saison interrompue quasiment deux mois par une blessure au dos. Contraint à l'abandon au troisième tour d'Indian Wells mi-mars face à son compatriote Pierre-Hugues Herbert, il n'a fait son retour à la compétition que tout début mai, à Munich. Et ça n'a pas été fructueux: en quatre tournois sur terre battue, il n'a remporté qu'un match, à Madrid, avant de recevoir une leçon du roi Nadal. En Bavière, comme à Rome mi-mai et à Lyon cette semaine, il a chuté d'entrée, le plus souvent contre des adversaires modestes. Sur le court Suzanne-Lenglen dimanche, 21 minutes se sont écoulées avant que Monfils ne parvienne à remporter son premier jeu, le temps pour Benchetrit (19 ans), sans complexe et particulièrement en réussite (une volée amortie, plusieurs revers gagnants) pour ses premiers pas Porte d'Auteuil, de mener 4-0. Après la perte du premier set, le score a ensuite tourné complètement à l'avantage de Monfils, sous l'effet conjugué du nombre croissant de fautes directes commises par Benchetrit (66 au total) et des frappes de plus en plus lourdes du Parisien. - Des frissons pour Cornet - "Il a bien démarré, je ne vais pas cacher que j'avais beaucoup d'appréhension sur ce match. J'étais bien stressé, voire un peu malade au début, j'avais du mal à bouger les jambes", a déclaré Monfils. "Après, j'ai proposé un jeu beaucoup plus terrien pour le faire reculer, j'ai été beaucoup plus agressif, j'ai mieux servi. L'expérience a joué." Mais pour le demi-finaliste de l'édition 2008, ça ne s'est pas fait sans grimacer ni se plier fréquemment, mains sur les genoux comme pour reprendre son souffle, ou peut-être ménager son dos. Il a même fait brièvement appel au médecin dès le deuxième set, pour des douleurs au ventre selon ses explications d'après-match. Ce qui ne permet pas d'envisager en toute sérénité la suite de sa quinzaine. Au deuxième tour, se présentera face à lui le Slovaque Martin Klizan, tombeur de Novak Djokovic à Barcelone, ou le Serbe Laslo Djere. Sont attendus dans l'après-midi les premiers pas du N.1 français Lucas Pouille, dont la campagne sur terre battue n'a pas non plus rassuré. Le Nordiste de 24 ans (16e) ne compte qu'une victoire sur l'ocre au compteur cette saison avant d'affronter l'espoir russe Daniil Medvedev. Pour son premier match depuis qu'elle a été blanchie dans l'affaire de ses trois "no show" aux contrôles antidopage, Alizé Cornet (33e) a elle renversé une situation mal engagée contre la finaliste de l'édition 2012, l'Italienne Sara Errani (74e) en trois sets (2-6, 6-2, 6-3). Menée 6-2, 2-0, la N.3 française a fini par conclure sur sa cinquième occasion. "Je me disais que je n'y arriverais jamais... Ce que c'est dur de finir un match ! Je m'en suis sortie aussi parce qu'il y avait une ambiance de fou. J'en avais des frissons. J'ai +kiffé grave+ !", a salué Cornet. C'est déjà fini en revanche pour Grégoire Barrère (196e) et Amandine Hesse (199e). Le premier a laissé passer sa chance après avoir mené deux sets à zéro face au Moldave Radu Albot, la seconde n'a pas existé contre l'Américaine Jennifer Brady (6-1, 6-1).

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