Top 14: le Racing solde l'ère Carter sur un double échec

Top 14: le Racing solde l'ère Carter sur un double échec
Tous droits réservés 
Par AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2024 - Agence France-Presse.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2024 - Agence France-Presse. Toutes les informations (texte, photo, vidéo, infographie fixe ou animée, contenu sonore ou multimédia) reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par la législation en vigueur sur les droits de propriété intellectuelle. Par conséquent, toute reproduction, représentation, modification, traduction, exploitation commerciale ou réutilisation de quelque manière que ce soit est interdite sans l’accord préalable écrit de l’AFP, à l’exception de l’usage non commercial personnel. L’AFP ne pourra être tenue pour responsable des retards, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus dans le domaine des informations de presse, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations. AFP et son logo sont des marques déposées.

En quelques semaines, il aura tout perdu: ses leaders, blessés, la Coupe d'Europe et le Top 14. Ambitieux comme jamais, le Racing 92, battu samedi par Castres (19-14) en demi-finales du championnat, voit son idole Dan Carter partir sans un dernier titre. "C'est une saison ratée." A chaud, le verdict de Laurent Labit, l'entraîneur des arrières, est sans appel. "Parce qu'on a l'ambition de gagner des titres, qu'on fait dix mois de la saison quasiment parfaits et le dernier mois, on a tout perdu." A savoir, dans l'ordre, le capitaine et talonneur Dimitri Szarzewski (biceps), le demi de mêlée Maxime Machenaud (ligaments croisés du genou), les ouvreurs Pat Lambie (ligaments aussi) et Dan Carter (ischio-jambiers), une finale de Coupe d'Europe face au Leinster (12-15) alors qu'il menait 12-9 à dix minutes de la fin, et une demi-finale de Top 14 contre le CO, modeste 6e de phase régulière, "en n'ayant pas l'impression d'être dominés", selon Labit. - Carter impuissant - "C'est cruel", ajoute le technicien en appelant à une remise en question générale "des entraîneurs jusqu'aux joueurs, pour ceux qui seront là la saison prochaine". Car une page se tourne avec le départ au Japon de la légende Carter, arrivé fin 2015 dans la foulée de son second sacre planétaire avec les All Blacks et qui a mené dès sa première saison le Racing au premier titre de champion de France de l'ère professionnelle et à sa première finale de Coupe d'Europe, perdue face aux Saracens... à Lyon. Un Parc OL où Carter, ménagé samedi mais qui devait être remis pour la finale, a donc fait une croix sur un second titre en trois ans sans pouvoir défendre ses chances. Le Néo-Zélandais n'est pas le seul à partir sur cette mauvaise note: Yannick Nyanga met à l'âge de 34 ans un terme à sa carrière et les historiques Rémi Tales et Marc Andreu, qui avaient suivi leurs entraîneurs Labit et Travers de Castres vers les Hauts-de-Seine, s'en vont. - Russell et Zebo arrivent - "Ce sont des grands joueurs qui soit arrêtent, soit vont jouer ailleurs", mesure Labit. "On aura un gros renouvellement la saison prochaine. Une nouvelle aventure va démarrer. Ce qui nous satisfait, c'est qu'il y avait 17 Jiff (joueurs formés en France, NDLR) sur les 23 de la feuille de match, contrairement à certaines équipes, et 9 joueurs formés au club." Le Racing n'est tout de même pas mécontent de voir arriver l'ouvreur écossais Finn Russell et l'ailier ou arrière irlandais Simon Zebo pour apporter de la concurrence à Lambie et Brice Dulin et tenter de faire franchir au club la dernière marche en Coupe d'Europe. "On va essayer de passer un nouveau palier avec les nouveaux éléments", s'est projeté le président Jacky Lorenzetti, ajoutant: "c'est un nouveau cycle qui débute avec les mêmes entraîneurs, qui ont fait une super saison". A chacun son bilan.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Riner, Malonga et Tolofua en finale au Grand Slam d'Antalya

Grand Chelem de Judo d'Antalya : un podium dominé par la Corée du Sud et l'Autriche

Grand Chelem de Judo d'Antalya : Hifumi et Uta Abe dominent le podium