Tour d'Italie: encourageant mais aussi inquiétant pour Pinot

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Le Giro s'est terminé prématurément, sur un lit d'hôpital, pour Thibaut Pinot, qui a puisé autant de motifs d'encouragement que d'inquiétude dans son parcours du mois de mai jusqu'à la veille de l'arrivée. Longtemps dans la course... Au matin de l'avant-dernière étape, le Franc-Comtois était en passe d'atteindre son but. Prendre place sur le podium, un an après avoir raté la troisième marche pour une poignée de secondes. Même s'il regrettait de ne pas avoir gagné d'étape, à l'inverse de l'année passée. "Thibaut a franchi une marche", estimait Martial Gayant, son directeur sportif de l'équipe Groupama-FDJ. "Dans ce Giro, il s'est comporté en leader et toute l'équipe avec lui. Quand il se pointe à l'avant du peloton dans le final des étapes, les autres le respectent". A 28 ans, le Giro l'a confirmé, le Français rivalise physiquement avec les "gros moteurs" des courses par étapes. Son potentiel est reconnu par ses adversaires, sa préparation, bichonnée par son frère et entraîneur Julien Pinot, est optimale. Avec 14 jours de course seulement dans les jambes au départ de Jérusalem, il s'est inscrit d'emblée dans la course au maillot rose au point d'être, au classement, devant le futur vainqueur (Froome) jusqu'à trois jours de l'arrivée. Ses qualités de grimpeur le situent tout en haut de la hiérarchie dans les grandes étapes de montagne. MAIS FINALEMENT EN ECHEC Pour l'instant, la statistique parle contre lui. Depuis sa troisième place du Tour de France 2014, le natif de Mélisey (Haute-Saône) n'est plus remonté sur le podium d'un grand tour. Surtout, il a été contraint à l'abandon à plusieurs reprises (deux grands tours terminés sur six). "Avoir un pépin de santé, c'est ce que je redoute le plus", déclarait-il avant le départ du Giro. Comme l'an passé, il a été affaibli par un refroidissement à la fin de la deuxième semaine de course. C'est ce qui, selon ses proches, explique des performances moyennes pour lui avant un contre-la-montre raté. Avec la franchise et la sincérité qui le rendent si attachant, à rebours des discours convenus et des éléments de langage, l'ex-champion de France du chrono l'a reconnu: "C'est nul !" Mais il a ensuite surmonté ce mauvais passage dans un Giro de très haut niveau. Le médecin de l'équipe, le Dr Jacky Maillot, l'a relevé: "La course a été particulièrement exigeante. Il y a eu de très fortes variations de température et la fatigue s'est installée." Dans l'avant-dernière étape, le Français est allé au bout de lui-même pour rallier l'arrivée au pied du monumental Cervin. Avant de prendre la direction de l'hôpital d'Aoste pour être placé en observation (fièvre et déshydratation). "Il va falloir rebondir", a confié samedi soir le patron de l'équipe Groupama-FDJ, Marc Madiot, qui sait mieux que personne que les défaillances font partie intégrante du cyclisme. Surtout pour un grimpeur naturel, humain, avec des failles que ne possèdent certes pas les "champions" quasi-invulnérables symbolisés par Lance Armstrong à une époque récente.

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