NBA: et à la fin, c'est LeBron James qui est en finale

NBA: et à la fin, c'est LeBron James qui est en finale
Par AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2024 - Agence France-Presse.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2024 - Agence France-Presse. Toutes les informations (texte, photo, vidéo, infographie fixe ou animée, contenu sonore ou multimédia) reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par la législation en vigueur sur les droits de propriété intellectuelle. Par conséquent, toute reproduction, représentation, modification, traduction, exploitation commerciale ou réutilisation de quelque manière que ce soit est interdite sans l’accord préalable écrit de l’AFP, à l’exception de l’usage non commercial personnel. L’AFP ne pourra être tenue pour responsable des retards, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus dans le domaine des informations de presse, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations. AFP et son logo sont des marques déposées.

Cleveland a passé une bonne partie de la saison régulière au bord de la crise et flirté avec l'élimination en play-offs contre Indiana puis Boston, mais LeBron James n'a pas tremblé: il disputera à partir de jeudi sa huitième finale de suite. Rien ni personne ne peut mettre fin au règne de "King James" sur la conférence Est. Boston, ses prodiges sans complexe Jaylon Brown et Jayson Tatum, se sont cassés les dents sur le mythe, alors qu'ils étaient invaincus au TD Garden depuis le début des play-offs. Même sans son principal lieutenant Kevin Love, sous surveillance médicale après un choc à la tête vendredi, James a sorti d'affaires ses Cavaliers qui ont remporté le match décisif 87 à 79. Il va devenir le sixième joueur de l'histoire à disputer huit finales de suite, les cinq autres emmenés par le légendaire Bill Russell --dix finales entre 1957 et 1966-- appartenaient à la génération dorée des Celtics qui faisaient la loi sur la NBA dans les années 1960. Il faut remonter au 13 mai 2010, autant dire une éternité dans le monde ultra-compétitif de la NBA, pour trouver trace de la dernière série de play-offs perdue à l'Est (4-2 contre Boston au 2e tour) par James. - "Du bon, du mauvais" - Depuis, il a terminé chacune des huit dernières saisons, quatre avec Miami et quatre avec Cleveland, au sommet. Mais il a fallu particulièrement s'accrocher cette saison. "Conduire cette équipe avec cet effectif en finale est pour moi ce qu'il a fait de plus fort dans sa carrière", a même estimé Mark Jackson, ancien entraîneur de Golden State, désormais consultant TV. "On est passé par tous les états cette saison, il y a du bon, du mauvais, des bouquets de roses, des épines, c'est l'une des saisons les plus compliquées de ma carrière", a admis la superstar de la NBA. L'équipe a dû être remaniée en urgence mi-février alors qu'elle affichait un bilan tout juste à l'équilibre (30-22) après neuf défaites en treize matches: exit donc Isaiah Thomas, Derrick Rose et Dwyane Wade, le meilleur ami de "King James" arrivé l'été précédent. Elle a terminé la saison régulière à la 4e place (50 v-32 d), soit son plus mauvais exercice depuis le retour de James en 2014 dans l'équipe de sa région natale où il avait fait ses débuts NBA en 2003. Le N.23 de Cleveland ne s'est pourtant pas ménagé: il a disputé les 82 matches de saison régulière. - 33,9 points par match - De l'avis général, il réalise à 33 ans l'une de ses plus belles saisons et a encore haussé son niveau depuis le début des play-offs où il a renversé Indiana (4-3) au 1er tour, surclassé Toronto (4-0) et écoeuré Boston (4-3). "Il joue à un autre niveau, ses capacités physiques, son endurance, sa compréhension du jeu sont sans égal et faire ça match après match, saison après saison, c'est incroyable", a admiré Al Horford, le pivot de Boston. Plus encore que ses statistiques (33,9 pts par match de play-offs), c'est sa capacité à faire la différence dos au mur qui impressionne: il a conduit son équipe à la victoire dans les huit derniers matches N.7 qu'elle a disputés, dont celui de la finale 2016 contre Golden State où il a offert son premier titre à Cleveland. Son bilan en finale est en revanche moins flatteur: il en a gagné trois et perdu cinq, quand le légendaire Michael Jordan à qui il est sans cesse comparé, a remporté les six finales qu'il a disputées avec Chicago dans les années 1990. Cleveland ne partira pas favori contre Houston ou Golden State qui, à égalité trois victoires partout, se départageront lundi soir. Sans surprise, "King James" croit en ses chances: "Tout ce qui est importe, c'est qu'on est en position d'être champion, je suis en compétiteur", a-t-il rappelé, un sourire en coin.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Riner, Malonga et Tolofua en finale au Grand Slam d'Antalya

Grand Chelem de Judo d'Antalya : un podium dominé par la Corée du Sud et l'Autriche

Grand Chelem de Judo d'Antalya : Hifumi et Uta Abe dominent le podium