Réunis à Paris, les dirigeants libyens rivaux se sont mis d'accord pour organiser des élections législatives et présidentielle avant la fin de l'année pour tenter de réunifier leur pays.
Un scrutin « digne de foi et pacifique ». Les responsables libyens réunis à Paris par Emmanuel Macron se sont mis d'accord. Ils promettent de travailler ensemble pour que des élections législatives et présidentielle se tiennent avant la fin de l'année en Libye.
« La présence des principaux leaders politiques ici est déjà en soit un point positif », reconnaît Fayez al-Sarraj, le premier ministre du gouvernement d’union nationale. « Tout le monde a accepté d'une manière ou d'une autre la tenue d'élections législatives et présidentielle le 10 décembre prochain. »
Sept ans après la chute de Mouammar Kadhafi, la Libye est divisée en deux. À l'ouest, un gouvernement d'union nationale est reconnu par l'ONU tandis qu'un gouvernement parallèle s'est imposé à l'est.
Les différents leaders s'engagent à adopter une base constitutionnelle et des lois électorales communes d'ici au 16 septembre. Une avancée « historique » vers la réunification de la Libye selon Emmanuel Macron.
« C'est la première fois que, sous ce format là, l'ensemble des dirigeants, dont certains ne se reconnaissent pas mutuellement ont accepté de travailler ensemble et ont approuvé une déclaration commune », s'est félicité le président français.
La Libye est un pays morcelé qui compte une multitude de forces rivales qui se livrent une lutte acharnée pour le pouvoir.
Certaines milices jihadistes risquent de s'opposer à la tenue de ces élections. Douze personnes ont été tuées dans un attentat du groupe État islamique contre le siège de la Commission électorale le 2 mai à Tripoli.