Mondial-2018: "On a un vrai collectif", estime le Danois Martin Braithwaite

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"On peut faire mal, on a un vrai collectif, avec plusieurs systèmes de jeu", estime l'attaquant Martin Braithwaite, le plus français des joueurs du Danemark --après Toulouse, il a joué à Bordeaux--, encore une fois opposé aux Bleus en poules du Mondial russe. Q: Comment avez-vous réagi après le tirage au sort qui vous a placé dans le groupe de la France ? R: "J'ai rigolé, souri. Bon, ok, c'est une bonne équipe. Comme j'habite en France, pour moi, c'est bien, c'est drôle. La France est une très bonne équipe et un favori pour gagner la Coupe du monde. En phases finales (d'Euro ou de Mondial), on a souvent joué la France (en 1984, 1992, 1998, 2000, 2002), je ne sais pas pourquoi. Après, cela reste un match de foot et c'est l'équipe qui aura le plus d'envie qui gagnera. Ce qui est intéressant, c'est que l'on a deux matchs avant de jouer la France. Il faut les gagner sinon ça ne sert à rien. L'Australie, ça va être costaud, le Pérou, ça joue bien. Ils viennent d'Amérique du Sud, ils se sont qualifiés devant le Chili, cela veut dire que c'est une très bonne équipe. Ce sont vraiment ces deux premiers matchs les plus importants, je ne pense pas trop au match contre les Bleus". Q: Cela n'a pas été simple pour vous qualifier... R: "On était mal partis en perdant en poules contre la Pologne (2-3), puis bêtement chez nous contre le Monténégro (0-1) mais on s'est bien rattrapés. Après, en barrages, on a montré qu'on avait une bonne équipe en gagnant en Irlande (5-1) et qu'on pouvait faire mal". - "Il manque un truc" - Q: Cela fait un moment que le Danemark ne brille plus en Coupe du monde. Pourquoi ? R: "Cela fait longtemps en effet, ce n'est pas bon. En 2010 en Afrique du Sud (élimination en poules), on perd contre le Japon (1-3) au troisième match, ce n'était pas terrible. Depuis 2002 (8e de finaliste), je ne sais pas ce qui s'est passé. On joue bien mais il manque juste le dernier petit truc". Q: Votre équipe s'articule autour de Christian Eriksen, qui a brillé cette saison avec Tottenham... R: "Pour moi, c'est davantage un collectif. Sur le terrain, c'est vrai qu'Ericksen est un leader car il est vraiment fort, il fait des bonnes choses mais derrière, c'est toute une équipe, avec un bon état d'esprit. Au Danemark, les uns jouent pour les autres, c'est un vrai collectif. On a une bonne génération, un bon mélange de joueurs capables de jouer dans plusieurs systèmes de jeu. Tu ne sais pas comment on va jouer, en possession ou en jeu direct, privilégier les coups de pied arrêtés. On peut tout faire". - "Jeu direct" - Q: Après le long règne comme sélectionneur de Morten Olsen, que vous a apporté son successeur Age Hareide depuis trois ans ? R: "Je trouve qu'il a gardé les trucs qui plaisaient à Morten Olsen, comme la possession, mais après il a privilégié le jeu direct. Cela nous manquait avant, ça nous aide aujourd'hui. On joue bien avec le ballon, c'est le style du Danemark, ça doit être joli mais il a amené le jeu direct". Q: Ce sera votre première Coupe du monde. Vous l'avez idéalement préparée en finissant la saison en trombe avec Bordeaux où vous avez été prêté en janvier ? R: "Participer à une Coupe du monde est un rêve, tous les footballeurs veulent en disputer une. A Middlesbrough (club de 2e division anglaise auquel il appartient), j'étais dans le groupe mais souvent blessé. Ce n'était pas négatif d'être là-bas, mais c'était mieux pour ma progression de footballeur de changer. J'ai toujours eu confiance, la même confiance que quand je suis arrivé à Bordeaux. Juste, les gens voient les résultats de mon travail maintenant mais moi je savais que ça allait venir. On parle davantage de moi parce que je marque mais je n'ai pas changé, j'ai tout le temps travaillé. J'ai plus d'expérience aujourd'hui, je sais que quand tu travailles, tu vas avoir des résultats."

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