Mondial-2018: Tite, le sélectionneur qui a redonné la foi au Brésil

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Au Brésil, le sélectionneur Tite est un saint pour beaucoup: dans ce pays dingue de foot mais plombé par les échecs successifs de son équipe, il a redonné le sourire aux habitants qui avaient perdu la foi en leur Seleçao. Lorsqu'il prend ses fonctions, en juin 2016, Adenor Leonardo Bacchi, plus connu sous le surnom de Tite, a pour mission de restaurer la fierté de l'équipe nationale, bien entamée par le mandat désastreux de Dunga, limogé. Dunga avait été choisi en 2014 pour faire oublier le traumatisme du Mondial à domicile et l'humiliante défaite 7-1 en demi-finale contre l'Allemagne. "Quand je suis sorti de la CBF (la fédération brésilienne de football), je me suis dit: +mais, un tiers du travail a déjà été fait, et si je n'arrive pas à me qualifier?+ J'ai eu peur, ma femme me regardait et me disait: je n'arrive pas à te lire!", a-t-il raconté récemment à TV Globo. Quand Rose, son épouse, n'arrive pas à savoir ce qu'il a dans la tête, c'est que quelque chose ne va pas chez "Ade", comme on l'appelle à la maison. Pourtant, en sept mois, ce fervent catholique qui a dressé un autel à la vierge dans son bureau, parvient à inverser la tendance avec une série spectaculaire de victoires: le Brésil se qualifie haut la main, largement en tête des éliminatoires sud-américaines. Ses prises de paroles empruntes d'émotion et son habilité à gérer le vestiaire comme un père ont mis du baume au cœur à cette génération blessée par les échecs. Expansif, amateur de caïpirinhas et de riz aux haricots rouges, un plat typique brésilien, il a toujours su que le groupe avait besoin de confiance, mais surtout, de réapprendre à s'amuser. "Je ne suis pas un saint", rappelait l'an dernier cet ancien joueur dans le journal Folha de Sao Paulo. Quand il est abattu, il pense à sa mère, octogénaire. Comme après la débâcle contre l'Allemagne en 2014. Il venait d'attendre plusieurs jours un appel de la CBF qui n'est jamais arrivé. Il avait pleuré pendant une semaine. "Lorsque je n'ai pas été choisi (...) j'étais frustré, irrité et très triste. Mais à ce moment-là, j'ai pensé à ma mère. Elle était une battante. A chaque fois que notre famille avait des problèmes, elle travaillait encore plus", confiait le sélectionneur de 57 ans à la revue The Players' Tribune. Sa patience a été récompensée: deux ans plus tard, son tour était venu...

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