France-Italie: 108 ans de coups francs, coup de tête, tirs au but et but en or

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Du 6-2 infligé par les Italiens aux Français en 1910 à Milan à la nette victoire des hommes de Didier Deschamps en septembre 2016 à Bari (3-1), Bleus et Azzurri se sont affrontés à 38 reprises. Les Italiens mènent 18 victoires à 10 (avec dix nuls) et les images marquantes ne manquent pas, entre le but en or de Trezeguet, les coups francs de Platini face à Zoff ou le coup de tête de Zidane. . Naples 78: l'Italie découvre Platini Avant Turin et la Juventus, c'est à Naples en 1978 que Michel Platini s'est présenté à l'Italie, pays où est né son grand-père. Lors d'un match amical conclu sur le score de 2-2, le futur N.10 de la Juve réussit deux coup francs directs face au grand Dino Zoff. Mais le premier, terminé dans le petit filet droit, est annulé par l'arbitre. "C'est un scandale, n'ayons pas peur des mots. Merci beaucoup M. Martinez", s'étrangle Thierry Roland à l'antenne. Un quart d'heure plus tard, après le petit filet droit, Platini trouve le petit filet gauche et l'arbitre, cette fois, valide le but. "Bravo Michel", conclut Thierry Roland. Quelques mois plus tard, lors du Mondial argentin, le football italien rappelle à Platini qu'il a encore des choses à apprendre. A Mar Del Plata, Bernard Lacombe ouvre le score au bout de 30 secondes mais les Italiens s'imposent 2-1. Platini n'a pas beaucoup vu le ballon, il a surtout vu Marco Tardelli, qui ne l'a pas lâché une seconde. . Domination française Les années suivantes seront favorables aux Français, qui privent les Italiens de victoire pendant de longues années. Lors du Mondial-1986, les Bleus champions d'Europe s'imposent ainsi 2-0 en huitième de finale sans jamais trembler face aux champions du monde en titre. Platini en première période, puis Yannick Stopyra en deuxième, scellent le succès des Bleus, qui enchaîneront ensuite avec le mythique quart de finale de Guadalajara contre le Brésil. En 1994, c'est une autre aventure mondiale qui débute lors d'un Italie-France. Pour le premier match d'un mandat qui se terminera un certain 12 juillet 1998, Aimé Jacquet ramène un joli succès 1-0 lors d'un match amical joué à Naples. Le but est signé Youri Djorkaeff et il offre aux Bleus leur première victoire en Italie depuis 1912. . Les trois sommets Juillet 1998 à Saint-Denis, juillet 2000 à Rotterdam, juillet 2006 à Berlin. Ce sont les trois plus inoubliables chocs entre les deux vieux rivaux, sommets de suspense et d'émotion à très haut niveau. En 1998, les Bleus sortent vainqueurs d'un quart de finale de Coupe du monde hyper tendu. C'est la reprise de Roberto Baggio qui frôle le poteau de Fabien Barthez en prolongation, c'est la barre transversale qui renvoie la frappe de Luigi Di Biagio aux tirs au but, c'est le courage de deux gamins de 20 ans, Thierry Henry et David Trezeguet, qui réussissent leur penalty et seront champions du monde dix jours plus tard. En 2000, en finale de l'Euro, Trezeguet est à nouveau l'un des héros. Sylvain Wiltord l'a été un peu avant lui, en marquant au bout du bout du temps additionnel le fameux but égalisateur qui fait "reboucher les bouteilles de champagne" aux Italiens. Une semaine après avoir signé son contrat avec la Juventus, "Trezegol" se charge du but en or. "Toldo d'un côté, le ballon de l'autre. Il n'y a rien à dire, le but est magnifique", se rappelle-t-il encore. La revanche en 2006 sera terrible. Trezeguet frappe son tir au but sur la barre, Fabio Grosso l'envoie en pleine lucarne et l'Italie est championne du monde. Zinedine Zidane est lui déjà au vestiaire, exclu après son célèbre coup de boule sur Marco Materazzi. L'image la plus forte des 108 ans de France-Italie lui appartient.

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