Les ministres des Sports de l'UE planchent sur les grands événements sportifs

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Les ministres des Sports de l'Union européenne se réunissent jeudi matin à Saint-Denis pour débattre de leur stratégie d'accueil des grands événements sportifs et des bénéfices qu'ils peuvent en tirer, un sujet encore embryonnaire. L'avenir passe-t-il par des candidatures européennes aux grands événements sportifs internationaux, comme la Coupe du monde de football ? "Pourquoi pas", répond prudemment à l'AFP la ministre française des Sports Laura Flessel, qui a invité ses homologues au Stade de France, à Saint-Denis, pour cette réunion informelle. Mais selon elle, il faut "une stratégie commune". "S'il n'y a pas de cohérence, nous serons toujours en compétition entre nous", ajoute-t-elle. Il y a encore quelques mois, la France avait l'Irlande comme concurrent avant de remporter l'attribution de la Coupe du monde de rugby 2023, et Paris avait démarré sa course victorieuse pour les JO de 2024 face à Hambourg, Rome et Budapest, qui ont finalement jeté l'éponge. "Il faut prendre conscience qu'au niveau européen, la capacité de négociation à l'égard des fédérations internationales sportives est faible, (...) elles ont un peu le monopole. A nous de travailler ensemble" pour peser davantage, ajoute la ministre des Sports. Les fédérations sportives internationales, qui organisent et attribuent les événements, se voient notamment accorder d'importantes exemptions fiscales sur les revenus générés par les compétitions. Mais le contexte est délicat, car les pays de l'Union européenne font face à une rude concurrence pour attirer de grands événements sportifs, avec par exemple la Russie, le Qatar et d'autres pays asiatiques qui sont venus s'ajouter au continent américain. Entre Londres-2012 et Paris-2024, les JO sont passés par la Russie en 2014, avant trois éditions en Asie (Corée du sud, Japon, Chine). La Coupe du monde de football a quitté l'Europe depuis 2006 et ne la retrouvera pas avant au moins 2030. A l'issue de la réunion, les ministres et représentants des sports des pays de l'UE présents devaient signer une déclaration d'intention promettant "d'insuffler une dimension européenne aux Jeux olympiques et paralympiques 2024" de Paris, notamment à travers des échanges sur les impacts sportifs, économiques, sociaux et environnementaux de ces événements.

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