NBA: Cleveland: l'imprévisible J.R. Smith

NBA: Cleveland: l'imprévisible J.R. Smith
Par AFP
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Ce n'est pas arrivé souvent dans sa carrière, mais J.R. Smith a volé la vedette à son illustre coéquipier LeBron James jeudi lors du premier match de la finale NBA 2018 avec une énième... bourde qui a précipité la défaite de Cleveland contre Golden State (124-114 a.p.). Ses 51 points ont ouvert à King James les portes d'un club très fermé qui comprenait jusque là cinq membres, celui des joueurs à avoir marqué 50 points et plus en finale NBA. Mais il a dû passer une bonne partie de sa conférence de presse d'après-match à répondre à des questions sur J.R. Smith. Agacé par cette défaite cruelle et frustré par les journalistes, la superstar de Cleveland a tourné les talons et mis fin prématurément à sa conférence de presse, un geste rarissime dans sa carrière. Difficile sans doute, même s'il a affirmé le contraire ("Je ne vais jamais lâcher J.R., ni aucun de mes coéquipiers, ce n'est pas mon mode de fonctionnement"), de comprendre ou d'expliquer une action de Smith qui a coûté très cher aux Cavaliers. On est à cinq secondes de la fin du temps réglementaire: George Hill a deux lancers francs pour donner la victoire à Cleveland. - Bagarre et suspension - Il marque le premier et égalise à 107-107, mais rate le second. Smith capte le rebond offensif, ressort de la raquette avec le ballon, dribble et ne shoote pas, à la plus grande stupéfaction de King James qui hurle de colère. Après ce match N.1 au scénario improbable, son entraîneur Tyronn Lue a tenté de défendre Smith: "Il pensait qu'on gagnait d'un point", a-t-il avancé. L'intéressé, 32 ans, a aussitôt contredit son coach et l'a même mis en cause: "je savais qu'on était à égalité, mais je croyais qu'on allait demander un temps-mort", a-t-il assuré. Ce n'est pas la première fois dans sa carrière NBA qu'Earl Joseph Smith III, dit J.R. Smith, a le mauvais rôle ou se retrouve en plein coeur d'une controverse. Depuis ses débuts en NBA, en 2004 à La Nouvelle-Orléans, il traîne la réputation de joueur ingérable et dilettante, mais aussi très précieux en sortie de banc pour son efficacité à trois points. En décembre 2006, alors qu'il a rejoint Denver, il déclenche une violente bagarre durant un match contre les New York Knicks, ce qui lui vaut une suspension de dix matchs. Depuis, sa carrière est une alternance de hauts et de bas. - Imposants tatouages - Il se brouille avec un entraîneur qui lui reproche de ne pas respecter ses instructions, est impliqué dans une agression dans une discothèque, doit passer deux saisons en Chine pour un problème contractuel, écope d'une suspension pour dopage et d'amendes pour avoir défait les lacets d'adversaires en plein match. Mais il inscrit aussi 45 points durant un match en avril 2009, reçoit le trophée de meilleur sixième joueur du Championnat 2012-13 et joue un rôle majeur dans la conquête du premier titre de Cleveland en 2016 avec 11,5 points par match et 43,6% de réussite à trois points. Depuis son arrivée dans l'Ohio, en 2015, l'arrière aux imposants tatouages est sous surveillance constante de LeBron James qui l'a pris sous son aile et lui a donné sa chance. "Peu importe ce que les gens pensent de lui, je connais l'homme et le joueur, je sais ce qu'il nous apporte", rappelait King James après le sacre de 2016. Depuis le titre, Smith est rentré dans le rang (7,8 points par match cette saison régulière, 8,6 pts la saison d'avant), en partie en raison de problèmes personnels avec, en 2017, la difficile naissance de sa fille, prématurée de cinq mois. Il reste un mystère, même pour James: "Je ne sais pas à quoi pensait J.R.", a-t-il asséné après la bourde de son coéquipier présentée comme le tournant du match N.1.

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