Roland-Garros: Gasquet face à "un des défis les plus difficiles du sport"

Roland-Garros: Gasquet face à "un des défis les plus difficiles du sport"
Par AFP
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L'affiche était attendue depuis le tirage au sort. Richard Gasquet s'attaque à Rafael Nadal au troisième tour de Roland-Garros samedi, "un des défis les plus difficiles du sport" qu'il n'a jamais réussi à relever en quinze tentatives. Leur première, et jusque-là unique, rencontre Porte d'Auteuil date de 2005, sur la route du premier sacre du Majorquin. A cette époque-là, les deux joueurs, qui n'ont que quinze jours de différence, n'ont pas encore 19 ans. Nadal découvre la terre battue parisienne. Leur affrontement accroché à Monte-Carlo quelques semaines plus tôt (6-7 (6/8), 6-4, 6-3 pour Nadal en demi-finale) en fait un choc alléchant entre deux promesses du circuit. "J'avais fait un grand match à Monaco, je lui avais tenu tête, je n'étais vraiment pas loin de gagner. Alors énormément de monde attendait ce match, c'était déjà au troisième tour, il faisait 32, 33 degrés", se souvient Gasquet. "J'avais vu que ce n'était plus le même joueur qu'à Monaco, poursuit-il. En sortant du match, j'avais dit à mon père qu'il allait gagner beaucoup de Grand Chelem derrière, je m'attendais peut-être pas à dix (Roland-Garros), mais cinq ou six, je l'avais parié sans hésiter." Sans pitié, Nadal s'était imposé 6-4, 6-3, 6-2. Depuis, l'Espagnol s'est construit un des palmarès les plus fournis de tous les temps (16 Grand Chelem), quand Gasquet n'a jamais fait mieux qu'une demi-finale (deux à Wimbledon, une à l'US Open) en Grand Chelem. Surtout, le bilan de leurs face-à-face est sans appel: 15 victoires à 0 en faveur de Nadal. Pire, le Biterrois ne lui a plus pris un set depuis dix ans (quart de finale à Toronto, 12/10 au tie-break), toutes surfaces confondues. - "Au moins, on nous aura comparés" - "On se connaît depuis qu'on a onze ou douze ans, on a grandi ensemble, c'est un grand plaisir de le jouer une nouvelle fois ici, sur le court le plus important de ma carrière, et un endroit spécial pour lui aussi", estime Nadal, qui a sauvé une balle de set au premier tour (contre Bolelli) avant de dérouler au deuxième. Vainqueur tranquille de Seppi puis moins aisé de Jaziri, Gasquet sait qu'il s'agit d'une mission quasi impossible. Après avoir déjà hérité de Roger Federer au troisième tour de l'Open d'Australie, le N.3 français (32e mondial) l'aborde à la fois avec envie et fatalisme. "Ça reste une belle affiche pour moi, j'y vais pour faire un grand match. Je ne vais pas me répéter toute la journée qu'il est extraordinaire, je sais le challenge que c'est mais je suis un compétiteur, j'ai envie de faire quelque chose, pas d'y aller en me disant que je vais me faire massacrer", explique "Richie", conscient que la principale arme de Nadal, "son coup droit lifté, annule un peu (ses) forces", sa diagonale de revers en particulier. "J'ai essayé contre Federer en Australie (défaite 6-2, 7-5, 6-4), j'ai envie de réessayer contre Nadal, même si on sait que sur terre battue, c'est le meilleur joueur de l'histoire", ajoute-t-il, avant de s'amuser de leur précocité longtemps comparée. "Jeunes, on nous a comparés énormément de fois. Et à 18 ans, on a un peu arrêté. Plus les années ont passé, moins la comparaison a existé, a retracé Gasquet lucide. Au moins, on m'aura comparé à lui. Il me restera ça. Il n'y en a pas tant que ça !"

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