Roland-Garros: Pouille, terminus d'une campagne "à oublier"

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Roland-Garros, terminus d'une saison sur terre battue "à oublier" pour Lucas Pouille. Arrivé avec des résultats en berne, le N.1 français n'a pas trouvé à Paris non plus les ressources pour surmonter le premier sérieux écueil placé sur sa route. "C'est la fin d'une période sur terre à oublier, à mettre derrière moi", a estimé le 16e mondial, après sa défaite en trois sets (6-3, 7-5, 6-3) sur deux jours face au jeune Russe Karen Khachanov (38e), valeur montante du circuit à 22 ans. L'entrée en matière, début avril en quarts de finale de la Coupe Davis en Italie, avait plutôt incité à l'optimisme. Pour consacrer plus de temps à la préparation sur terre battue, le Nordiste de 24 ans avait même fait l'impasse sur le Masters 1000 de Miami. A Gênes, cela s'était traduit par deux victoires encourageantes, contre Andreas Seppi mais surtout le N.1 transalpin Fabio Fognini (18e). Pourtant après, plus rien ou presque à se mettre sous la dent : trois défaites d'entrée, contre des adversaires nettement moins bien classés, d'abord à Monte-Carlo (Mischa Zverev), puis à Budapest (John Millman) où il était tenant du titre, enfin à Madrid (Benoît Paire). Avait suivi une seule victoire, à Rome, à l'arrachée (encore contre Seppi), avant un nouveau revers précoce, mais face à un membre du top 20, le Britannique Kyle Edmund. Une disette que son hiver fructueux - titre à Montpellier, finales à Marseille et Dubaï en moins d'un mois -, récompensé par une incursion dans le top 10 mi-mars, n'avait pas laissé présager. - Pouille n'a pas d'explication - A son arrivée Porte d'Auteuil, Pouille avait en tête de "repartir à zéro". Après sa défaite samedi, il a reconnu qu'il lui avait manqué "quelques victoires supplémentaires, quelques bons matches accrochés qui (lui) auraient forcément permis d'être mieux ici". Sans toutefois vraiment identifier ce qui avait cloché ces deux derniers mois. Ni ce qui l'empêche de rééditer ses belles performances passées dans les grands rendez-vous, lui qui ne s'est plus hissé qu'une fois en huitièmes de finale en Grand Chelem (US Open 2017) depuis ses deux premiers quarts de finale coup sur coup en 2016, à Wimbledon puis à New York. "Probablement que je me mets beaucoup de pression, que j'attends beaucoup de ces tournois-là et peut-être que ça fait que j'ai un peu de mal à mettre mon jeu en place", a seulement avancé l'homme de la délivrance en Coupe Davis, qui avait plié dès le premier tour à l'Open d'Australie en janvier. Contre Khachanov, c'est vendredi soir, avant l'interruption pluvieuse, que Pouille a perdu gros. Après avoir enfin breaké le grand Russe (1,98 m), il s'est mis en position d'égaliser à une manche partout, mais, à 5-3, a perdu son jeu de service blanc. Puis il a cédé une nouvelle fois son engagement à 5-5, après un jeu de plus d'un quart d'heure, à la neuvième occasion de son adversaire. De retour sur le court central samedi à la mi-journée, dos au mur (6-3, 7-5, 1-1), il n'est jamais parvenu à menacer Khachanov sur sa mise en jeu. Pouille manque ainsi une occasion de défier le N.3 mondial, l'Allemand Alexander Zverev. Et d'atteindre pour la première fois les huitièmes de finale sur la terre battue parisienne.

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