Mondial-98, les 20 ans: "Au début, la ferveur n'était pas immense", se souvient Marie-George Buffet

Mondial-98, les 20 ans: "Au début, la ferveur n'était pas immense", se souvient Marie-George Buffet
Tous droits réservés 
Par AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2024 - Agence France-Presse.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2024 - Agence France-Presse. Toutes les informations (texte, photo, vidéo, infographie fixe ou animée, contenu sonore ou multimédia) reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par la législation en vigueur sur les droits de propriété intellectuelle. Par conséquent, toute reproduction, représentation, modification, traduction, exploitation commerciale ou réutilisation de quelque manière que ce soit est interdite sans l’accord préalable écrit de l’AFP, à l’exception de l’usage non commercial personnel. L’AFP ne pourra être tenue pour responsable des retards, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus dans le domaine des informations de presse, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations. AFP et son logo sont des marques déposées.

La députée communiste Marie-George Buffet était, lors du Mondial-98, ministre des Sports du gouvernement Jospin. En charge du "bon déroulement" de l'épreuve, elle se souvient qu'"au début, la ferveur n'était pas immense". Q: Comment avez-vous vécu la Coupe du monde de 1998 ? R: "J'étais en fonction et c'était donc une période de tension pour moi car j'avais en charge son bon déroulement. Nous avions eu des moments de violence, avec malheureusement le cas du gendarme Nivel (grièvement blessé par des hooligans allemands à Lens) et on se voyait tous les jours avec le ministre de l'Intérieur. On avait également le souci que la population soit bien associée à l'événement. Pour être honnête, au début, la ferveur n'était pas immense. Elle s'est développée petit à petit grâce aux écrans géants et surtout aux victoires de l'équipe de France." Q: Où étiez-vous le soir de la victoire ? R: "J'étais en tribune présidentielle. Cela n'avait plus grand chose à voir avec une tribune présidentielle tellement on était tous supporters. En fait, j'ai quitté le match quelques minutes avant la fin. J'avais besoin de faire une pause, de pousser un ouf de soulagement car ma mission était terminée. Globalement, en dehors de l'affaire Nivel, l'événement s'était bien déroulé et, en plus, on avait gagné. La pause a été de courte durée car, le lendemain, a éclaté l'affaire de dopage Festina dans le Tour de France..." Q: Quelle image forte gardez-vous ? R: "Je garde l'image des gens dans la rue quand je suis rentrée chez moi au Plessis-Robinson, dans les Hauts-de-Seine. Les gens éprouvaient le besoin de partager dans la rue, d'être ensemble. Il y a eu cet espoir de nouvelle fraternité qui rassemblerait la Nation mais on ne pouvait pas demander au sport de résoudre les problèmes du pays."

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Riner, Malonga et Tolofua en finale au Grand Slam d'Antalya

Grand Chelem de Judo d'Antalya : un podium dominé par la Corée du Sud et l'Autriche

Grand Chelem de Judo d'Antalya : Hifumi et Uta Abe dominent le podium