Les Jordaniens toujours mobilisés contre le projet de réforme fiscale

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Par Euronews avec AFP-AP-REUTERS
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Cette réforme qui prévoit une hausse des impôts a été demandée par le roi Abdallah sur recommandation du FMI. Les syndicats appellent à une journée de grève ce mercredi.

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La contestation ne faiblit pas en Jordanie. Depuis près d’une semaine, des milliers de personnes manifestent dès la nuit tombée après la rupture du jeûne du ramadan. Elles dénoncent "une révision complète" de la fiscalité envisagée par le roi Abdallah sur proposition du Fonds monétaire international (FMI). Ce projet de loi élargit l'impôt aux salaires modestes et augmente son taux pour certains particuliers et entreprises. Remontés, les Jordaniens s'insurgent aussi contre la corruption et la gestion du pays.

"Je veux un avenir meilleur et que d'autres décisions soient prises. Je veux un gouvernement qui se soucie des gens et pas seulement de l'argent et des entreprises. Je veux un pays où tout le monde soit pris en compte", dit une manifestante.

Le projet de révision de la réforme fiscale a déjà abouti à la démission du Premier ministre. Il a été remplacé par Omar al-Razzaz. L'ancien ministre de l'Éducation a été chargé de former un nouveau gouvernement qui aura pour objectif premier de procéder à un examen complet du système fiscal jordanien.

Pour le roi Abdallah, les problèmes économiques de la Jordanie, frontalière notamment de la Syrie, de l'Irak, d'Israël et de la Cisjordanie occupée découlent de l'instabilité régionale, de l'accueil de centaines de milliers de réfugiés syriens et du manque de soutien international.

Les Jordaniens l'entendent, mais ont prévenu qu'ils ne s'agenouilleraient pas pour autant devant une hausse de leurs impôts. Les syndicats ont appelé à la grève ce mercredi.

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