Olivier Giroud: "J'ai égalé Zidane, et ça, personne ne me l'enlèvera"

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Par AFP
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"J'ai égalé Zidane, et ça, personne ne me l'enlèvera", souligne auprès de l'AFP l'attaquant des Bleus Olivier Giroud, qui compte 31 buts en sélection comme Zizou, et espère en marquer trois de plus pour rejoindre David Trezeguet sur le podium du foot français. "J'ai envie de réaliser mon rêve de gosse et gagner la Coupe du monde", lance-t-il aussi dans un entretien accordé mercredi. Q: A quel niveau placez-vous la France pour ce Mondial ? R: "Derrière le Brésil, l'Allemagne et l'Espagne. Ca laisse une place en demie. C'est l'objectif de la Fédération. Mais entre nous, on se dit qu'une compétition comme celle-là, tu ne peux pas te dire que tu feras mieux la prochaine fois... Pour ma part, c'est sûrement ma dernière. Donc j'ai envie de réaliser mon rêve de gosse et la gagner tout simplement". Q: Que faut-il encore améliorer avant la Coupe du monde ? R: "Peut-être la gestion de nos moments un peu plus difficiles, où il faut être encore plus exigeants avec nous-mêmes et laisser le moins d'opportunités possibles à l'adversaire dans nos temps faibles. Et après, bien sûr toujours rechercher l'efficacité dans les moments clés". Q: Le groupe n'est-il pas trop jeune ? R: "A partir du moment où les jeunes ont l'habitude de jouer les grands matches et de supporter la pression, moi ça me va. Ils ont assez d'expérience, ce sont des talents confirmés maintenant. Il n'y a pas de souci à se faire. S'ils ont ce brin d'insouciance en laissant de côté un peu l'importance de l'événement, ce n'est pas plus mal. Mais c'est sûr que l'expérience compte aussi beaucoup, c'est pour ça qu'il faut avoir des joueurs avec un peu plus d'expérience, comme moi". Q: Quel rôle vous donnez-vous dans ce groupe ? R: "Quand on parle de leader, moi je ne pense pas que le rôle de leader, ça se revendique. C'est quelque chose que tu prends naturellement en étant un leader technique sur le terrain ou par ton aura, ton charisme. Si j'ai des choses à dire dans le vestiaire, je les dirai. J'essaierai d'aider, dès que je peux le faire. Maintenant, je ne suis pas quelqu'un qui va aboyer. Mon rôle, c'est aussi de montrer l'exemple aux plus jeunes, de marquer un maximum de buts pour aider l'équipe à atteindre ses objectifs". Q: Voulez-vous profiter du Mondial pour égaler Trezeguet, 3e meilleur buteur de l'histoire en équipe de France avec 34 buts ? R: "Trezeguet est à trois buts (Giroud est à 31, comme Zidane), j'ai envie de le rattraper et de marquer un maximum. Sur le plan personnel, c'est un objectif, une ambition". Q: Pendant la préparation, vous avez démarré contre l'Irlande, pas contre l'Italie. Pensez-vous être titulaire pour le premier match du tournoi face à l'Australie ? R: "Je ne pense rien du tout. Je ne fais pas l'équipe, ce n'est pas moi qui la donne. De toute façon, on s'adapte et on doit répondre aux attentes du coach". Q: Comment a évolué votre relation avec Didier Deschamps ? R: "Elle a toujours été la même. C'est quelqu'un qui est proche de ses joueurs et sait leur parler, trouver les mots justes. Une relation de confiance s'est installée en me mettant titulaire et en me faisant jouer les matches. Aujourd'hui sur mes dix dernières titularisations, j'ai mis dix buts, donc je suis sur une bonne série et j'espère continuer comme ça, tant qu'il fera appel à moi." Q: Avez-vous l'impression d'avoir été injustement critiqué, notamment à l'époque où on vous faisait porter le chapeau pour l'absence de Karim Benzema ? R: "Forcément, on n'aime pas être critiqué ou sifflé. Maintenant, j'ai fait avec. Je m'en suis servi pour m'endurcir. Ca a été injuste à un moment donné parce que moi, je n'avais rien demandé. Ca me surprend qu'on parle encore de ça quatre ans après". Q: La réponse est-elle le classement des buteurs en équipe de France ? R: "Le principal, c'est sur le terrain. Aujourd'hui j'ai égalé Zidane, et ça, personne ne me l'enlèvera". Q: Vous parlez souvent de votre foi. Est-elle importante dans votre parcours ? R: "Bien sûr. C'est un peu ma force. Quand j'ai des moments de moins bien, et même chaque semaine, je lis la parole de Dieu. C'est quelque chose qui me rassure et m'apaise. Le fait d'être très croyant ou d'avoir la foi, ça permet de relativiser énormément de choses." Propos recueillis par Adrien de CALAN

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