Trump seul contre tous au sommet du G7

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Par Julien Pavy
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En toile de fond, la guerre commerciale lancée par le président américain contre les autres puissances économiques mondiales.

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C'est dans le grand hôtel de La Malbaie, au Québec, que les dirigeants des pays du G7 s'apprêtent à se réunir, lors d'un sommet qui s'annonce particulièrement tendu.

En toile de fond, la guerre commerciale lancée par Donald Trump contre les autres puissances économiques mondiales.

La riposte de l'UE et du Canada aux taxes américaines

Le président américain pourrait se retrouver bien isolé face à ses partenaires, dont l'Union européenne, qui se voit désormais imposer des taxes à hauteur de 25 % sur l'acier et de 10 % sur l'aluminium : 6 milliards d'euros d'exportations européennes sont impactées.

L'Europe qui n'a pas tardé à riposter. Elle appliquera dès le mois prochain des droits de douane sur les produits américains - jeans, bourbon, motos - à hauteur de 2,8 milliards d'euros.

De son côté, le Canada, le plus grand fournisseur d'acier des États-Unis, a également répondu en imposant 11 milliards d'euros de taxes.

Ces mesures de rétorsion n'ont pas pour autant infléchi la position de l'administration Trump : "Le président américain est très clair, en ce qui concerne ses efforts de réforme commerciale. Nous allons faire ce qui est nécessaire pour protéger les États-Unis, les entreprises américaines et leur main-d’œuvre", a déclaré Larry Kudlow, directeur du Conseil économique national de Donald Trump.

Iran : Les Européens veulent protéger leurs entreprises

Autre point de crispation : le retrait américain de l'accord sur le nucléaire iranien et les menaces de sanctions de Washington à l'égard des entreprises européennes, qui continueraient à faire du commerce avec l'Iran.

Dans une lettre commune adressée à la Maison-Blanche, Paris, Londres et Berlin ont demandé aux États-Unis que leurs entreprises soient exemptées de telles sanctions.

Londres qui espère aussi un geste de Washington concernant les taxes sur les importations d'acier. Lors d’une récente conversation téléphonique avec le président américain, la Première ministre britannique, Theresa May, a jugé ces taxes « injustifiées » et «profondément décevantes».

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