Mondial-2018: le Pérou, futur adversaire des Bleus, à pied d'oeuvre

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Deuxième adversaire des Bleus dans le groupe C, le 21 juin, l'équipe du Pérou, arrivée dimanche à Moscou, a offert son premier entraînement en public lundi, dans la capitale russe. La fraicheur - environ 12 degrés - et la grisaille n'ont pas dissuadé les quelques 300 personnes, des supporters rouges et blancs, mais aussi quelques enfants des établissement scolaires du quartier, profitant d'un pont avant un jour férié, de venir applaudir et encourager bruyamment leurs stars de l'attaque Paolo Guerrero et Jefferson Farfan, régional de l'étape, puisqu'il joue pour le Lokomotiv Moscou. C'est dans l'Arena Khimki, qui accueille habituellement le CSKA et le Dynamo, que les sud-américains ont pris contact avec les terrains russes à cinq jours de leur entrée en lice face au Danemark à Saransk, leur principal rival pour jouer les troubles-fêtes dans le groupe C. Pendant plus d'une heure et demie, les hommes de Ricardo Gareca ont effectué un entraînement avec une vraie intensité, loin des petits jeux que l'on voit souvent lors des entraînements publics. Ils ont débuté par des gammes sur leurs chemins offensifs préférentiels pour amener des débordements et des positions de centres avec beaucoup d'application. Ils ont enchaîné avec une opposition à dix contre dix sur un quart de terrain pour travailler le pressing et la circulation de balle. La compétition est déjà présente dans tous les esprits, ont confirmé les joueurs, qui balancent entre impatience et la nécessaire maîtrise de la pression. "Nous sommes tous arrivés au Mondial de la meilleure des manières. Nous sommes heureux, les émotions nous envahissent, mais il va falloir les maîtriser", a déclaré le milieu Renato Tapia, après l'entraînement. "Nous allons nous battre pour un rêve, (…) il va falloir ne pas nous surcharger (de pression)", a ajouté le joueur de 22 ans qui évolue au Feyenoord. Le milieu défensif a admis avoir renseigné ses partenaires de l'arrière-garde sur son coéquipier en club, l'attaquant Nicolai Jorgensen, habituel titulaire en pointe avec le Danemark. "J'en ai déjà parlé avec les défenseurs centraux en privé. C'est un bon joueur, rapide, dynamique qui dézone beaucoup, il faut être attentif", a-t-il averti. En revanche, il a aussi estimé qu'il ne fallait pas trop se focaliser sur son duel dans l'entre-jeu avec Christian Eriksen, le meneur de jeu de Tottenham. "Le Danemark a plusieurs (bons) joueurs. Nous devons surtout regarder le collectif, c'est ce que nous avons fait pendant les éliminatoires et c'est comme ça que nous avons obtenu des résultats", a assuré Tapia. "L'équipe arrive en jouant bien depuis quelque temps, je crois qu'il faut que nous poursuivions avec le même élan et le même style de jeu", a complété le joueur. Même son de cloche chez son compère de la défense, Anderson Santamaría, candidat à une place de titulaire dans l'axe. "On sait beaucoup de choses sur l'adversaire, on a regardé des vidéos, surtout les défenseurs centraux. On a étudié toute l'équipe du Danemark, mais ce que nous devrons faire avant tout c'est travailler sur nous et imposer nos valeurs", a-t-il jugé. Après le Danemark et pour leur première participation à une Coupe du Monde depuis 1982, les Incas rencontreront la France le 21 à Iekaterinbourg puis l'Australie le 26 à Sotchi.

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