Le monde de l'art se presse à Bâle

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Tous droits réservés REUTERS/Moritz Hager
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Par Anne-Lise Fantino
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La foire d'art contemporain la plus courue au monde a ouvert ses portes au public ce jeudi. Et elle ne connaît pas la crise.

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C'est le rendez-vous le plus couru des collectionneurs du monde entier, où s'échangent des oeuvres de Joan Miro, ou de Picasso, pour ne citer qu'eux.

En Suisse, la Foire d'art contemporain de Bâle, a ouvert ses portes au public ce jeudi. Un événement incontournable qui pèserait à lui seul près de trois milliards d'euros. Après avoir marqué le pas, les ventes grimpent à nouveau sur ce marché depuis deux ans. Elles ont bondi de 12 % en 2016, une tendance qui s'est confirmée l'année suivante. Pas question, donc, de parler d'effet "bulle".

"Les personnes très fortunées continuent de collectionner et d'échanger des oeuvres d'art", note Todd Levin, conseiller chez Levin Art Group. "A leur niveau, elles sont intouchables".

"Je n'ai pas l'impression que nous soyons dans une bulle", estime Lisa Schiff, conseillère chez Schiff Fine Art. "Ce n'est pas comme si tout et n'importe quoi se vendait. Cela peut sembler être le cas, quand on voit les chiffres s'envoler dans les ventes aux enchères, et qui atteignent un demi-milliard de dollars pour un Leonard De Vinci. Mais dans le fond, cela me semble plutôt sain".

Si des figures classiques de l'art moderne font la renommée de la foire de Bâle, des contemporains comme Jeff Koons ou encore Ai Weiwei font aussi partie des quelque 4000 artistes à y être représentés. Des chiffres qui donneraient presque le vertige, avec près de 300 galeries, venues d'une trentaine de pays.

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