Crise migratoire : Paris et Rome demandent des centres européens dans les pays de départ

Crise migratoire : Paris et Rome demandent des centres européens dans les pays de départ
Par AFP
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Le chef du gouvernement italien Giuseppe Conte et le président français Emmanuel Macron se sont dits vendredi à Paris favorables à ce que l'Europe se dote de centres européens dans les pays de départ des migrants voulant rejoindre l'Europe, pour tenter de réguler le flux d'arrivées. "Nous devons créer des centres européens dans les pays de départ" des migrants avant qu'ils ne se lancent dans la traversée de la Méditerranée, a déclaré M. Conte au cours d'une conférence de presse commune avec Emmanuel Macron, qui a également souhaité des "missions de nos agences en charge de l'asile (...) de l'autre côté de la rive". Les deux hommes se sont rencontrés à l'issue d'une semaine de fortes tensions entre Paris et Rome provoquées par la crise migratoire et l'errance du navire humanitaire Aquarius, qui a secouru plus de 600 migrants clandestins et que l'Italie et Malte ont refusé de laisser accoster. "Il est temps de tourner la page" en matière d'immigration, a insisté M. Conte en plaidant pour la création de "centres européens dans les pays de départ pour accélérer le processus de demande d'asile". Il faut "empêcher les voyages de la mort", a ajouté le chef du gouvernement italien. M. Macron s'est dit "favorable à ce que nous renforcions nos actions pour mieux sécuriser les côtes de la Méditerranée". "La bonne réponse est européenne mais la réponse européenne actuelle n'est pas adaptée et la solidarité européenne actuelle, en particulier ces dernières années à l'égard de l'Italie, n'a pas été au rendez-vous", a-t-il ajouté. Le président français a insisté sur la nécessité d'une "refonte du système dit de Dublin" qui impose au pays européen ayant enregistré pour la première fois la demande d'asile d'un migrant de l'examiner jusqu'au bout, faisant peser sur les pays d'entrée du sud de l'Europe la majeure partie de la pression migratoire. "Le système actuel ne marche pas, les systèmes de solidarité par quotas ne permettent pas d'avoir des résultats satisfaisants", a-t-il déclaré. leb-ob-vl-jk/mra

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