Mondial-2018: capitaine Ruiz toujours à la barre du Costa Rica malgré les remous

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Bryan Ruiz revient de loin. En début de saison il ne jouait même pas avec la réserve B du Sporting Portugal... Mais le Costa Rica peut toujours compter sur son capitaine, un des héros de la Coupe du monde 2014. Au Portugal, la situation était alarmante. Le président de la Fédération costaricienne de football (FCF), Rodolfo Villalobos, s'était même officiellement immiscé dans la vie turbulente des Lions de Lisbonne en s'inquiétant que "le Sporting le laisse isolé, à s'entraîner seul sans pouvoir même jouer avec l'équipe B". Ruiz était une des victimes du conflit entre une grande partie des joueurs et le président du club, Bruno de Carvalho, qui a fini par exploser en fin de saison, avec le départ annoncé de nombreux joueurs cadres. Mais sa situation personnelle s'est arrangée au cours de la seconde moitié de l'exercice. Après son but le 8 avril contre Paços de Ferreira (2-0), tous les joueurs sont venus ostensiblement fêter Ruiz en cercle pour envoyer un message à leur volcanique patron. Le Sporting est toujours en crise, mais son capitaine a sauvé l'essentiel: du temps de jeu. Il aurait été difficile pour les "Ticos" de se passer d'un des rares costariciens à briller dans des clubs européens. Jeune capitaine, déjà, de La Gantoise (2006-2009), en Belgique, Bryan Ruiz a été champion des Pays-Bas 2010 avec Twente, et a aussi joué en premier League, à Fulham (2011-2015), et donc au Sporting, qu'il va lui aussi quitter. - Dans la légende - Au pays, il reste avec le gardien du Real Madrid Kaylor Navas, un des héros de l'historique mondial brésilien, où le Costa Rica a atteint les quarts de finale pour la première fois, vaincu par les Pays-Bas (0-0, 4-3 t.a.b.), malgré son tir au but arrêté par Tim Krul. Bryan Ruiz avait surtout marqué le but de la victoire entrée dans la légende contre la quadruple champion du monde italien (1-0), "le plus grand sentiment de bonheur que j'aie ressenti dans le football", a-t-il raconté à Saint-Pétersbourg, où s'entraînent les Ticos. Il avait aussi marqué en 8e de finale contre la Grèce, et cette fois converti son tir au but (1-1, 5-3 t.a.b.). Fort de cette grande expérience, à bientôt 33 ans, Ruiz (110 sélections, 25 buts), élu meilleur joueur de la Concacaf en 2016, porte aussi une parole rassurante, alors que le Costa Rica arrive en Russie après une campagne de matches amicaux très moyenne, conclue par deux défaites sans presque exister contre l'Angleterre (2-0) et la Belgique (4-1), où le "capitano" a marqué le seul but de son équipe. "Les matches de préparation sont faits pour arriver à 100% à la Coupe du monde", rassurait-il après une défaite à Nice contre la Tunisie, le 23 mars, où le 3-5-2 costaricien semblait bien balourd. Bryan Ruiz a prévenu ses troupes, "le premier match est très important". Au Brésil, elles avaient surpris Uruguay (3-1). "La Serbie a des joueurs très forts individuellement, très expérimentés", prévient-il. Mais son équipe à lui a un atout maître: l'espoir. "Le plus important, c'est que nous avons appris au Brésil à croire que c'était possible".

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