24 Heures du Mans: Alonso et Toyota à trois heures d'une première

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L'Espagnol Fernando Alonso et son équipe Toyota, confortablement en tête à 12h00 (10h00 GMT), sont à trois heures d'une première victoire dans les 24 Heures du Mans dimanche, le pilote pour sa première participation, le constructeur japonais pour sa vingtième. Seuls un accident ou une panne pourraient priver du succès l'unique constructeur en catégorie LMP1 (face à huit prototypes non-hybrides engagés par des équipes privées), tant il domine cette édition, avec onze tours d'avance sur sa première poursuivante. Le tête-à-queue de José Maria Lopez, au volant de la voiture soeur, la N.7, à la chicane Dunlop peu avant midi, est venu le rappeler. Heureusement, l'Argentin n'a rien touché et a pu repartir sans autre dommage que quelques secondes perdues. Ce scénario catastrophe, trop souvent vécu depuis le retour de l'équipe japonaise en endurance en 2012, Toyota s'y est mieux préparée que jamais, axant son travail sur la fiabilité et passant ses voitures, ses pilotes et ses équipes au crash test. On imagine tout de même la tension à son comble dans le garage, au souvenir notamment du cauchemar de 2016, quand un problème technique a privé le Japonais Kazuki Nakajima, le Suisse Sébastien Buemi et le Britannique Anthony Davidson du sacre à... un tour de l'issue. Installée en tête depuis 06h20 dimanche, avec désormais 1 min 40 sec d'avance, la Toyota N.8 d'Alonso, Buemi et Nakajima apparaît plus rapide que sa suivante, la N.7. Et le débutant espagnol, tout de même double champion du monde de Formule 1, n'y est pas pour rien. "Nando" a signé un relais brillant au coeur de la nuit pour ramener sa Toyota TS050 Hybrid au contact de la N.7, après que sa voiture a été ralentie par un "stop and go" infligé à Buemi en début de soirée pour un excès de vitesse sous drapeaux jaunes. Lors de son premier relais, il avait déjà signé deux dépassements époustouflants pour chiper la première place à son coéquipier et adversaire argentin José Maria Lopez. - Triple couronne - La deuxième partie de la Triple couronne du sport automobile, après le Grand Prix de F1 de Monaco, qu'il a gagné en 2006 et 2007, et avant peut-être les 500 Miles d'Indianapolis, semble plus que jamais à sa portée. A l'heure actuelle, ils ne sont que quatre (Tazio Nuvolari, Maurice Trintignant, Bruce McLaren et Jochen Rindt) à avoir réalisé ce doublé Monaco-Le Mans, quand seul le Britannique Graham Hill a coiffé la fameuse Triple couronne. La troisième marche du podium de cette 86e édition de la classique mancelle semble promise à l'une des deux dernières LMP1 encore en lice aux avant-postes, les Rebellion N.3 et N.1. Les six autres prototypes non-hybrides engagés dans la catégorie reine ont souffert avec pas moins de quatre abandons, quand les deux dernières, dont la SMP Racing N.11 du Britannique Jenson Button et du Russe Vitaly Petrov, ferment le classement. La première LMP2, encore et toujours la G-Drive Racing N.26 des Français Jean-Eric Vergne et Andrea Pizzitola et du Russe Roman Rusinov, cinquième à quinze tours, dispose elle d'une avance confortable de deux boucles. "Je demande à mon ingénieur l'écart comme si on était dans le même tour (que nos adversaires), comme ça je reste motivé pour pousser", a commenté Vergne, vainqueur dans la catégorie de la manche inaugurale à Spa début mai et leader du Championnat de Formule E. "Pour l'instant, ça se passe super bien, la voiture va de mieux en mieux. On va croiser les doigts jusqu'à l'arrivée." Le ciel est couvert et les températures fraîches devraient le rester jusqu'à l'arrivée.

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