Mondial-2018: l'Allemagne tombe de son trône, le Brésil piétine

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Par AFP
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L'Allemagne, championne du monde en titre, est tombée d'entrée face à un Mexique déchaîné (1-0). Et le Brésil a buté sur la Suisse (1-1) malgré la titularisation de Neymar. Ce Mondial-2018 en Russie est plus pimenté que prévu. . Qu'arrive-t-il à l'Allemagne? "Quelqu'un a-t-il vu nos champions du monde?" s'inquiète le grand quotidien populaire Bild. "Il n'y a aucun raison de s'effondrer", a voulu rassurer Joachim Löw, sélectionneur allemand. Oui, mais sans déjà penser au pire, la Mannschaft se complique la tâche d'entrée: en finissant 2e de sa poule, elle pourrait hériter d'un Brésil revanchard (après le 7-1 d'il y a quatre ans) en 8e de finale à Samara, s'il termine premier de son groupe... Retour sur une grosse surprise. Dans le couloir des vestiaires avant les hymnes, les visages des Allemands sont anormalement tendus. On peut y lire, au choix, de la détermination, ou alors le doute qui assaille cette équipe depuis quelques jours, après ses dernières sorties médiocres et les tensions liées à l'affaire des "Turcs" Ilkay Gündogan et Mesut Özil. Evidemment la deuxième interprétation l'emporte: Hirving Lozano hérite du ballon dans le surface, efface le malheureux Özil qui a suppléé Kimmich parti sabre au clair à l'attaque, et trompe Neuer d'un tir sec et placé. Les symptômes étaient là: la Mannschaft restait sur cinq matches nuls et une victoire 2-1 contre l'Arabie Saoudite, pulvérisée depuis par la Russie (5-0) en ouverture du Mondial. "Le Mexique a mérité sa victoire, mais nous la lui avons rendue beaucoup trop facile, alors que nous savions ce qu'il ne fallait pas faire", a pesté le défenseur Mats Hummels. Le sélectionneur Joachim Löw se serait aussi volontiers passé de la polémique née des photos montrant les milieux Özil et Gündogan avec le président turc Recep Tayyip Erdogan. Mais de toutes façons, Löw le savait, conserver le titre mondial "est ce qu'il y a de plus difficile". Manuel Neuer rêvait en tout cas d'un autre retour dans la lumière, lui qui n'avait joué qu'un match amical et demi depuis septembre. Et que dire du Mexique? Il n'avait pas non plus été épargné par les affaires extra-sportives avec la révélation d'une orgie sexuelle impliquant plusieurs joueurs pendant sa préparation. Mais tout est oublié après cette victoire surprise. . Le Brésil, trop facile... L'égalisation de Steven Zuber a fait mal à des Brésiliens qui croyaient avoir fait le plus dur avec un bijou de but de Philippe Coutinho en ouverture du score. Mais la "Nati" a une consistance qui manque encore aux solistes de la Seleçao. Neymar, titulaire et tellement attendu depuis son opération d'un pied début mars, a ainsi joué trop souvent pour lui-même. "Après leur but, on a senti la pression", a reconnu Tite, le sélectionneur du Brésil. "C'est un enseignement. On doit être plus froids dans la finition." L'équipe aux cinq étoiles voudrait tant effacer ce cauchemar récent, le 7-1 infligé à domicile par la Mannschaft en demi-finale de la précédente édition, à Belo Horizonte. Traîne-t-il encore dans les têtes ? "J'aurais voulu que ça soit différent mais il n'y a pas de trauma. Sinon j'aurais pris ma retraite", assure Marcelo. Le souvenir est tout de même brûlant et les Brésiliens sont en Russie pour un titre qui aurait valeur de rédemption. Quant aux Suisses, ils espèrent désormais être pris "au sérieux". "Sur les 22 derniers matches, on n'a perdu qu'une fois", a ainsi rappelé le coach suisse Vladimir Petkovic. . Sacré vieux Kolarov La Serbie a de sacrés bons jeunes, mais c'est d'Aleksandar Kolarov et ses 32 ans qu'est venue la lumière. Un magnifique coup franc a trompé Keylor Navas, gardien du Real et du Costa Rica. "Marquer, je l'avais dans un coin de l'esprit", a-t-il confié après la rencontre. Pour les "Ticos", c'est un brutal retour sur terre après un Mondial-2014 merveilleux, achevé en quarts de finale. Les paroles du capitaine Bryan Ruiz n'ont peut être pas été assez écoutées dans le vestiaire du Costa Rica. Il avait dit avant ce match: "Ce Mondial est beaucoup plus compliqué que le précédent parce qu'au Brésil, nous n'avions rien à perdre". La pression du premier match a cette fois été trop lourde. Lundi, d'autres cracks débarquent: Eden Hazard pour la Belgique, opposée au bizuth Panama et Harry Kane pour l'Angleterre, qui va se frotter à la Tunisie.

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