XV de France: une flamme à conserver

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Courageux, orgueilleux et ambitieux malgré les vents contraires samedi à Wellington face à la Nouvelle-Zélande (13-26), le XV de France s'est trouvé des motifs d'espoirs en vue du dernier test-match de juin, samedi prochain. Souvent le plus compliqué. + Rester 'les pieds sur terre' Expérimenté et en bon capitaine, Mathieu Bastareaud a prévenu, dès samedi soir: gare au relâchement après la réaction de Wellington, où les Bleus ont relevé la tête par rapport à la déroute d'Auckland (11-52). Mental -- "nous Français on a un peu tendance à tomber dans l'euphorie" -- et physique, au bout d'une longue saison. Comme en Australie en 2014 où la France, laminée lors du premier test (23-50), avait rectifié le tir (0-6) pour finalement lâcher en clôture de la tournée (13-39). Un tel scénario est plausible, d'autant que les doubles champions du monde en titre seront certainement revanchards, vu la copie rendue samedi. Et que le rythme s'annonce plus élevé à Dunedin, dans un stade fermé et sur une pelouse hybride. "Face à ces mecs, c'est plus que possible de refaire une contreperformance" a convenu Kélian Galletier. "On aimerait finir sur une bonne note, voir où on en est: rivalise-t-on vraiment sur deux performance face à la meilleure équipe au monde? a ajouté le troisième ligne. L'encadrement pense le groupe à l'abri de toute baisse de tension. "On n'a pas gagné non plus. Il y a du mieux mais il y a du boulot. Les joueurs, je pense, vont rester les pieds sur terre et heureusement" a estimé dimanche l'entraîneur de la touche Julien Bonnaire. + 'Prise de conscience'? Au-delà de la force de caractère démontrée en infériorité numérique pendant 70 minutes, l'entraîneur des arrières Jean-Baptiste Elissalde veut croire à un déclic sur le fond: "Pour en avoir discuté avec eux, je sais que les joueurs ont pris conscience (...) qu'ils étaient capables de jouer après contacts, de trouver des brèches." "On a gagné le fait de voir des joueurs de rugby, et ça c'est important" a-t-il ajouté. "On a été capable de se passer le ballon, de jouer au rugby. Il y a eu des mouvements intéressants où le ballon a réussi à vivre pendant pas mal de temps" a embrayé Bonnaire. Les statistiques en attestent: grâce notamment à une large possession en seconde période (65%), les Bleus ont au total davantage franchi (15 fois) et battus de défenseurs adverses (29) que les All Blacks. + Une touche de réalisme Ils n'ont cependant marqué qu'un essai, en toute fin de match, après s'en être vus refuser deux après arbitrage vidéo et avoir passé au total, selon Elissalde, "5 minutes 25 secondes" dans les 22 mètres néo-zélandais. Même si Bonnaire a jugé "positif" le fait de se créer des occasions, le XV de France devra gommer au mieux ce problème de finition récurrent à Dunedin. "(L'approche de la ligne) est une zone critique où malheureusement, souvent, la précipitation prend le pas sur l'organisation" a expliqué Elissalde. "On doit être un peu mieux organisés, notamment dans la cellule autour du porteur de balle", a-t-il ajouté. Le technicien a également pointé du doigt trois ballons exploitables mais rendus au pied en première période. Devant, l'axe de travail se situe de nouveau en touche (cinq lancers perdus comme à Auckland). "(Les Néo-Zélandais) sont tout le temps prêts avant nous, a analysé Bonnaire. Il y a vraiment du boulot à faire dans la coordination, dans la vitesse d'arrivée (du sauteur)." Le lanceur pourrait lui changer, avec l'éventuel remplacement de Camille Chat par Pierre Bourgarit, remplaçant tranchant samedi pour sa première sélection. Même chose au poste de pilier droit où, vu les conditions de jeu prévues, le staff pourrait privilégier la capacité de déplacement de Cedate Gomes Sa à la puissance de Uini Atonio. Au centre, Wesley Fofana, jugé trop juste samedi (début de tendinite au genou gauche), pourrait connaître sa première sélection depuis novembre 2016, d'autant que Geoffrey Doumayrou a été touché à une cheville. Enfin derrière, Maxime Médard devrait pallier la suspension de Benjamin Fall.

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