Basket Elite: Monaco, un titre pour s'affirmer définitivement

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Menée 2-1 en finale de Jeep Elite, l'AS Monaco est revenu à égalité face au Mans mercredi et espère remporter un premier titre de champion de France, dimanche, qui entérinerait un peu plus son statut de nouvelle place forte du basket français. La Jeep Elite aime le suspense. Comme en 2016 et 2017, il y a aura un épilogue, ce match 5 de tous les possibles. A Gaston-Médecin samedi, dans l'antre monégasque, la peur, le bonheur, la tension et l'incertitude se mêleront aux 3.700 spectateurs. Dans ce match où rien n'est acquis et tout reste à écrire, une certitude émerge: le malheureux finaliste ne sera pas Strasbourg, comme depuis cinq ans. Samedi, une ancienne place forte du basket tricolore, Le Mans, ou une nouvelle, Monaco, sera titrée. Depuis trois ans et son retour dans l'élite, le club de la Principauté, qui a investi beaucoup d'argent, a terminé trois fois en tête de la saison régulière, remportant au passage trois Leaders Cup, auxquelles s'ajoute une finale de Ligue des champions perdue en mai, face à l'AEK Athènes (100-94). Revenu de nul part ou presque, en s'imposant face à Le Mans mercredi (78-69) après deux matches perdus, Monaco s'est donné une chance unique de finir en beauté, à domicile sur les bords de la Méditerranée. "Ce n'est pas fini. Une dernière, ce n'est pas fini", implorait Sergei Dyadechko, le technicien monégasque, au sortir du match 4, comme pour prévenir ses joueurs d'une euphorie trop précoce. "On a une meilleure équipe", disait Amara Sy avant le début des finales. Le pivot, titré deux fois avec l'ASVEL, dit vrai. Monaco a un meilleur 5, un effectif plus riche et un avantage: samedi, les Monégasques seront à domicile, ce qui est encore plus une force qu'à l'accoutumée. - La défense, avant tout - Un match 5 est si spécial, si différent, qu'il faudra jeter un oeil aux anciens. Ali Traoré et Amara Sy à Monaco, Pape-Philippe Amagou côté manceau. A eux trois, ils comptabilisent sept titres de champions de France et leur expérience pourrait être déterminante au moment où l'air se raréfiera, à l'approche du dernier quart-temps. "Amagou a une importance capitale dans le succès de notre équipe de par son expérience", notait d'ailleurs Antoine Eïto, au sujet de son coéquipier franco-ivoirien déjà présent en 2006 lors du dernier titre du club manceau. Pour espérer renverser Monaco chez lui, Le Mans s'appuiera sur ce qu'il a fait de bien cette saison. C'est à dire gagner à Monaco, comme elle l'a fait en septembre (67-66) mais surtout au match 1 (81-77). Car oui, il est possible de gagner sur les bords de la Méditerranée. Le cinquième titre du Mans, douze ans après la bande à Vincent Collet, ou le premier de Monaco se jouera aussi ailleurs. En défense d'abord, où le duel entre l'immense manceau Fall (2,22 m) et le Bosniaque Kikanovic sera déterminant. "38% de rebonds offensifs (pour Monaco), c'est trop", avait regretté Eric Bartecheky, l'entraîneur du Mans, après le match 4. La manière dont Monaco défendra sur Chris Lofton, auteur de 34 points lors du match 3, et la capacité du Mans à faire fi de l'accueil monégasque en diront beaucoup sur le sort de cet épilogue. "Ce ne sera pas facile mais pourquoi pas", veut croire Eric Bartecheky.

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