GP de France: un retour populaire mais terni par les embouteillages

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Spectateurs et pilotes ont salué "l'ambiance" du Grand Prix de France, de retour ce week-end sur le circuit Paul Ricard du Castellet (Var) après dix ans d'absence au calendrier de la F1, ternie toutefois par des embouteillages monstres. . Ce qui a marché: Les fans français étaient ravis de retrouver une course à domicile. Les tribunes combles dimanche en attestent, quand certaines manches du Championnat hors Europe peinent à attirer le public. Selon les organisateurs, 50.000 personnes ont assisté aux qualifications samedi et 65.000 (la capacité maximale du circuit) à la course dimanche. "Pendant la parade des pilotes (dimanche), on se sentait comme lors d'une course de l'ancien temps, quand il y avait des gens partout", a souligné Lewis Hamilton, qui regrettait tout de même qu'ils soient "si loin de la piste" bordée de larges dégagements. Autre succès populaire, les animations organisées sur le circuit (fanzone, parade Renault, concert de David Guetta...). La journée du jeudi ouverte aux scolaires et aux détenteurs de pass 3 jours a attiré 15.000 personnes. Une aubaine pour un sport en perte de vitesse, particulièrement auprès du jeune public. "C'est super sympa de voir les jeunes venir et que ça leur plaise parce que ça fait longtemps qu'on n'a pas parlé de Formule 1 dans les écoles, donc j'espère que ça fera une différence", a souhaité Esteban Ocon. Côté piste, les pilotes, dont certains s'inquiétaient du manque d'opportunités de dépassements, ont été "plaisamment surpris", à l'instar de Daniel Ricciardo, qui s'est livré à un beau duel pour la 3e place avec Kimi Räikkönen dans les derniers tours. Repartis derniers après s'être heurtés au premier virage, Sebastian Vettel et Valtteri Bottas, aux monoplaces plus rapides que la concurrence, ont signé de belles remontées. . Ce qui n'a pas marché: L'immense point noir du week-end est sans conteste les embouteillages (risque pourtant identifié de longue date par les organisateurs) qui ont empêché un grand nombre de spectateurs d'atteindre le circuit vendredi. Certains ont passé jusqu'à six heures en voiture pour parcourir une vingtaine de kilomètres. Deux mille d'entre eux ont d'ailleurs signé un recours en ligne pour demander une compensation. Les organisateurs ont évoqué une congestion liée également au trafic normal d'un jour de semaine et revu le plan de transports pour les deux jours suivants. La manoeuvre a fonctionné, de nombreux automobilistes étant arrivés très tôt sur le circuit samedi et dimanche (jusqu'à neuf heures avant le départ de la course). Mais les bouchons se sont malheureusement déplacés en soirée, à l'heure de quitter l'enceinte. Cinq heures après la fin de la course dimanche, la préfecture du Var faisait état d'une circulation encore "très difficile". Certains spectateurs ont raconté être restés bloqués trois à quatre heures dans des parkings que la plupart n'ont finalement pas payé, faute de contrôle. Le pilote Romain Grosjean a même raconté avoir forcé un barrage, en compagnie de Sebastian Vettel, sur la route du circuit vendredi. Ils regrettent aussi le manque de communication officielle de la part des organisateurs. "Il y a toujours des détails qui doivent et peuvent être améliorés quelle que soit la qualité de l'organisation", a souligné le président de la Fédération internationale de l'automobile (FIA) Jean Todt. "Ce que je trouve dommage, quand il y a des entrepreneurs, c'est qu'au lieu d'essayer de les encourager, souvent on met le doigt sur ce qui n'a pas marché", a-t-il déploré. Christian Estrosi, instigateur du retour du GP de France, s'est lui dit "extrêmement satisfait". Contrairement à la ferveur sur le circuit, le festival destiné aux fans organisé à Marseille, avec parades de monoplaces et diffusion du Grand Prix sur écran géant, n'a pas fait le plein. Les pilotes attendent pour l'édition prochaine des efforts sur le revêtement, qui a dû être retouché par endroits avant les essais libres, un tracé un peu plus lisible (certains ont trouvé difficile de se repérer entre les lignes bleues et rouges qui marquent les dégagements) et surtout le retrait de la chicane qui coupe la longue ligne droite du Mistral.

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