Un groupuscule français d'extrême droite prêt à attaquer des musulmans

Photo prétexte musulmans cibles groupe d'extrême droite en France.
Photo prétexte musulmans cibles groupe d'extrême droite en France.
Par Joël Chatreau
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Un groupuscule d'extrême droite, soupçonné de vouloir mener des attaques armées contre des musulmans, a été démantelé en France. Dix de ses membres, dont le chef présumé, sont en garde à vue. Les services secrets français notent une résurgence des mouvements violents de la droite radicale.

PUBLICITÉ

Le terrorisme d'extrême droite tente de refaire surface en France, estiment les services de renseignements. Le groupuscule qui a été démantelé ce week-end dans l'Hexagone en est l'une des démonstrations. En octobre dernier déjà, un autre mouvement avait été neutralisé avant d'entrer en action à Marseille et Vitrolles, dans le sud du pays.

Le petit groupe, dont le chef et neuf membres ont été arrêtés dans la nuit de samedi à dimanche par des agents de la DGSI, la Direction générale de la sécurité intérieure, porte le nom, tout à fait inconnu jusqu'alors, d' "Action des Forces Opérationnelles". Il avait "un projet de passage à l'acte violent", selon une source proche de l'enquête, il avait pour cibles "des personnes de confession musulmane".

Pour cibles, des symboles de l'islam radical et des femmes musulmanes

L'ensemble des suspects est actuellement en garde à vue; elle pourra durer jusqu'à 96 heures, comme le prévoit la loi antiterroriste. Celui qui est soupçonné de commander le groupuscule d'extrême droite est un retraité de la police nationale, âgé de 65 ans, qui réside en Charente-Maritime, sur la côte atlantique. Ses complices présumés vivaient dans le département voisin de la Vienne, en Corse et en région parisienne

Toujours de source proche de l'enquête, ils étaient en train de mieux se structurer pour se procurer plus d'armes, ou même en fabriquer. Certains en possédaient déjà, elles ont été saisies lors des perquisitions à leurs domiciles. Selon des médias français, les terroristes présumés voulaient s'attaquer à des symboles de l'islam radical, des imams jugés proches des milieux islamistes et des détenus radicalisés lorsqu'ils sortiraient de prison. Mais ils auraient voulu également s'en prendre à des femmes musulmanes voilées, n'importe quand et n'importe où dans leur vie quotidienne.

**Le ministre français de l'Intérieur, Gérard Collomb, félicite les services de renseignements sur Twitter : **

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Lyon : la Fête des lumières sous haute sécurité

Attentat près de la Tour Eiffel : l'assaillant "assume" son acte

Assassinat de Samuel Paty : le procès de six anciens collégiens s'est ouvert à huis clos