Présidence de l'AMA: le ministre polonais des sports candidat

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Le ministre polonais des sports Witold Banka a annoncé à l'AFP sa candidature à la tête de l'Agence mondiale antidopage (AMA), ouvrant la voie à une bataille avec la numéro 2 de l'instance déjà en lice, la Norvégienne Linda Helleland. Selon le principe de présidence tournante, c'est un candidat issu des gouvernements qui succèdera en 2019 au Britannique Craig Reedie, issu du mouvement sportif. Ancien athlète, Witold Banka, 33 ans, promet "une forte coopération" entre les deux piliers de l'AMA, les gouvernements d'un côté et les fédérations internationales et le Comité international olympique (CIO) de l'autre. Un positionnement différent de la vice-présidente de l'AMA, Linda Helleland, ministre dans l'actuel gouvernement norvégien qui a lancé sa candidature fin mai. Elle a vivement critiqué la gestion de la crise du dopage en Russie et a appelé à renforcer le poids des gouvernements face au mouvement sportif, après plusieurs scandales de corruption sur fond de dopage. "L'AMA est en train de perdre son unité. Je veux construire des ponts entre les gouvernements et le mouvement sportif, et trouver des compromis. L'AMA a été créée (en 1999) parce que chacun de son côté avait échoué", a expliqué à l'AFP le ministre polonais, ancien spécialiste du 400 m. "Nous devons nous respecter mutuellement et travailler ensemble pour renforcer le système", a-t-il insisté. Le ministre polonais appelle aussi à "une solution de long terme avec la Russie", en évoquant "une impasse". La Russie refuse toujours d'accepter publiquement les conclusions de l'enquête McLaren sur l'existence entre 2011 et 2015 d'un système institutionnel de dopage impliquant l'Etat, l'une des deux dernières conditions fixées par l'AMA pour lever la suspension de l'agence russe antidopage Rusada. "Je ne pense pas que ces conditions soient réalistes. Mais il faut s'assurer que le système antidopage russe soit de nouveau fiable (...) Nous devons donc nous entendre pour de nouveaux critères, plus opérationnels, mesurables et objectifs", a expliqué Witold Banka. Le ministre polonais s'est engagé à respecter "la compétence du Conseil de l'Europe pour sélectionner un candidat unique européen", promettant de se retirer s'il n'a pas le soutien des autres pays.

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