Neuf pays européens se sont engagés à constituer ce groupe sous l'impulsion de la France
Ils sont neuf, neuf pays européens à vouloir constituer ensemble un groupe de réaction rapide. Il s'appellera "Initiative européenne d'intervention". Un projet insufflé par la France, et pour la première fois totalement indépendant de l'Union européenne. Les ministres de la Défense des pays concernés ont mis leur engagement par écrit.
L'idée, c'est de constituer un noyau dur de partenaires prêts à intervenir sur le plan militaire mais aussi civil en cas de crise humanitaire ou de catastrophe.
Y participeront donc la France, l'Allemagne, la Belgique, le Danemark, les Pays-Bas, l'Estonie, le Portugal, l'Espagne et le Royaume-Uni. L'Italie, partante au départ, s'est pour l'instant rétractée sur fond de vives tensions avec la France.
"Le but est de créer un forum de pays qui ont la même vision, a expliqué la ministre allemande de la Défense, Ursula von der Leyen. Ils analyseront les situations et auront des discussions à un stade précoce lorsque les crises se manifesteront dans un pays pour, ensemble, faire évoluer une volonté politique."
La ministre française, Florence Parly, a, elle, cité l'exemple de l'opération Serval au Mali, où la France est intervenue seule en 2013 pour aider à contrer l'avancée des djihadistes. Parmi les autres cas mis en avant, le passage de l'ouragan Irma dans les Antilles en septembre dernier. Français, Britanniques et Néerlandais avaient alors agi chacun de leur côté.