Mondial-2018: l'Allemagne doit tuer ses doutes contre la Corée

Mondial-2018: l'Allemagne doit tuer ses doutes contre la Corée
Par AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2024 - Agence France-Presse.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2024 - Agence France-Presse. Toutes les informations (texte, photo, vidéo, infographie fixe ou animée, contenu sonore ou multimédia) reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par la législation en vigueur sur les droits de propriété intellectuelle. Par conséquent, toute reproduction, représentation, modification, traduction, exploitation commerciale ou réutilisation de quelque manière que ce soit est interdite sans l’accord préalable écrit de l’AFP, à l’exception de l’usage non commercial personnel. L’AFP ne pourra être tenue pour responsable des retards, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus dans le domaine des informations de presse, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations. AFP et son logo sont des marques déposées.

Une victoire par deux buts d'écart, et l'Allemagne sera automatiquement qualifiée pour les 8es de finale... Mais face aux Sud-Coréens mercredi à Kazan (16h00 françaises), la Mannschaft ne doit pas seulement assurer le résultat, elle doit aussi retrouver la sérénité qui lui fait défaut depuis le début du Mondial. Si les champions du monde font match nul ou ne gagnent qu'avec un but d'avance, leur destin dépendra du résultat de l'autre match de la poule F entre le Mexique et la Suède. En Allemagne, chacun veut croire maintenant que la victoire à la dernière minute du temps additionnel samedi contre la Suède peut être l'étincelle salvatrice, celle qui va embraser d'un seul coup une équipe accablée par les critiques après son naufrage initial contre le Mexique (défaite 1-0). "C'était un premier pas important dans la bonne direction, je crois que ce qui s'est passé va avoir un effet, assure le capitaine Manuel Neuer. Ce sentiment positif doit nous accompagner pour le prochain match contre la Corée". Les modérément redoutables Guerriers Taeguk, qui ont perdu leurs deux premiers matchs, sont évidemment des sparring-partners idéaux pour relancer une formation en quête de certitudes. -"L'équipe n'est pas stable"- "Ils ont des qualités, note diplomatiquement Marco Reus, mais je suis convaincu que si nous jouons notre football de combinaisons avec la même énergie et le même enthousiasme que contre la Suède, ils vont avoir beaucoup de mal contre nous". "Je n'attends pas un match de gala, mais une victoire solide", écrit pour sa part le champion du monde 1990 Jürgen Kohler dans une contribution au magazine de football Kicker. Comme beaucoup d'autres consultants, l'ancien défenseur central de la Juventus et de Dortmund est convaincu que l'Allemagne passera l'obstacle coréen, mais s'inquiète pour la suite: "L'équipe a toujours des carences que des adversaires plus forts sauront utiliser", dit-il: "Il lui manque une ossature, elle n'est pas stable". Et de revenir au sempiternel débat sur le défaut de couverture derrière lorsqu'un ballon est perdu au milieu de terrain, qui a coûté à l'Allemagne les deux buts encaissés jusqu'ici. Guido Buchwald, également champion du monde 1990, estime pour sa part que les héros du Brésil de 2014 sont fatigués: "Que ce soit Müller, Kroos ou Mats Hummels, ils sont tous bons, mais ils ne sont pas à leur niveau de performance du Brésil". - Boateng suspendu - Mercredi, la composition de Joachim Löw sera scrutée à la loupe. Compte tenu de l'enjeu, il ne peut aligner que sa meilleure équipe. Et il devra faire sans le défenseur central Jérôme Boateng, suspendu, ni le milieu défensif Sebastian Rudy, victime d'une fracture du nez contre les Suédois. Il est possible, compte tenu des circonstances, que Löw aligne une formation dans laquelle ne resteraient que quatre, voire trois champions du monde: Neuer, Hummels, Kroos, et probablement encore Müller, bien que le Munichois ait fortement déçu lors de ses deux premières sorties. Özil et Khedira, qui apparaissaient comme indéboulonnables avant le Mondial, ont déjà cédé leur place dès le deuxième match, victimes de la prestation catastrophique de toute l'équipe contre le Mexique (défaite 1-0). La responsabilité de faire exploser la défense asiatique devrait reposer sur les épaules de l'avant-centre Timo Werner, qui n'a toujours pas marqué mais a été impliqué sur les deux buts contre la Suède. Sur le flanc gauche de l'attaque, le revenant Marco Reus est l'homme en forme de ce début de Mondial. "Nous avons de bons adversaires mais c'est faisable", avait dit Joachim Löw lors du tirage au sort en décembre. Il reste à ses hommes 90 minutes pour prouver qu'il avait raison.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Riner, Malonga et Tolofua en finale au Grand Slam d'Antalya

Grand Chelem de Judo d'Antalya : un podium dominé par la Corée du Sud et l'Autriche

Grand Chelem de Judo d'Antalya : Hifumi et Uta Abe dominent le podium