Procès des "bébés volés": audience suspendue, l'accusé aux urgences

Procès des "bébés volés": audience suspendue, l'accusé aux urgences
Par AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2024 - Agence France-Presse.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2024 - Agence France-Presse. Toutes les informations (texte, photo, vidéo, infographie fixe ou animée, contenu sonore ou multimédia) reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par la législation en vigueur sur les droits de propriété intellectuelle. Par conséquent, toute reproduction, représentation, modification, traduction, exploitation commerciale ou réutilisation de quelque manière que ce soit est interdite sans l’accord préalable écrit de l’AFP, à l’exception de l’usage non commercial personnel. L’AFP ne pourra être tenue pour responsable des retards, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus dans le domaine des informations de presse, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations. AFP et son logo sont des marques déposées.

Le premier procès des "bébés volés" du franquisme a été suspendu mercredi à Madrid, l'accusé ne s'étant pas présenté au deuxième et dernier jour d'audience car il a dû être admis aux urgences, a-t-on appris auprès de son avocat et du tribunal. Eduardo Vela, 85 ans, ex-obstétricien à la clinique San Ramon de Madrid, "est aux urgences en ce moment. Il a eu dans la nuit un épisode de douleurs et de vertiges", a dit son avocat, Rafael Casas. Le tribunal n'était pas en mesure d'indiquer quand l'audience allait pouvoir reprendre. Il peut la reporter dans un délai de trente jours ouvrés. "Nous devons suspendre (l'audience) et espérons avoir plus d'informations dans la matinée" pour savoir si l'audience pourra reprendre "la semaine prochaine", a indiqué pour sa part la juge Maria Luisa Aparicio. L'ancien médecin est accusé dans ce procès par Inès Madrigal, 49 ans, de l'avoir séparée de sa mère biologique et d'avoir falsifié son acte de naissance en juin 1969. Dans le cadre de ce trafic, entamé sous la dictature de Franco (1939-1975) souvent avec la complicité de l'Eglise catholique, les enfants étaient retirés à leurs parents après l'accouchement, déclarés morts sans preuve fournie et adoptés par des couples stériles, de préférence proches du régime "national-catholique". Juste après la guerre civile (1936-1939), l'objectif était idéologique, le régime voulant punir les opposantes accusées de "transmettre" le marxisme à leurs enfants. Puis à partir des années 1950, ce sont les enfants nés hors mariage, ou dans les familles pauvres ou très nombreuses, qui ont été davantage visés. Le trafic a ensuite perduré sous la démocratie, au moins jusqu'en 1987, pour des motifs économiques. Au total, selon les associations, des dizaines de milliers de bébés pourraient être concernés.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

L’info du jour | 16 avril - Soir

Tribune. Un axe Arabes-Israël contre l'Iran est désormais une réalité

Danemark : un incendie spectaculaire à l'ancienne Bourse de Copenhague, la flèche s'est effondrée