Les dix personnes arrêtées ce week-end, lors d'un coup de filet contre un groupuscule armé dont les autorités redoutaient "un passage à l'acte violent" contre des musulmans, ont été mises en examen ce mercredi soir.
Ils ont tous été mis en examen pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle" : neuf hommes et une femme, membres d'un groupuscule violent d'extrême droite, qui ont été interpellés dans toute la France dans la nuit de samedi à dimanche.
Des mises en examen ont aussi été prononcées pour violation des lois sur les armes à feu et détention d'explosif en relation avec une entreprise terroriste.
Le chef de ce groupe nommé "Action des forces opérationnelles", un policier charentais à la retraite, a aussi travaillé comme colleur d'affiches pour le Front National en 2015.
Selon les enquêteurs, ce groupe projetait des actions violentes ciblant des personnes de religion musulmane, imams ou simples pratiquants.