Cyclisme: Bouhanni/Laporte, la fracture

Cyclisme: Bouhanni/Laporte, la fracture
Tous droits réservés 
Par AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2024 - Agence France-Presse.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2024 - Agence France-Presse. Toutes les informations (texte, photo, vidéo, infographie fixe ou animée, contenu sonore ou multimédia) reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par la législation en vigueur sur les droits de propriété intellectuelle. Par conséquent, toute reproduction, représentation, modification, traduction, exploitation commerciale ou réutilisation de quelque manière que ce soit est interdite sans l’accord préalable écrit de l’AFP, à l’exception de l’usage non commercial personnel. L’AFP ne pourra être tenue pour responsable des retards, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus dans le domaine des informations de presse, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations. AFP et son logo sont des marques déposées.

La concurrence règne désormais ouvertement entre les deux sprinteurs de l'équipe Cofidis, Nacer Bouhanni et Christophe Laporte, tous deux candidats au titre de champion de France, dimanche, à Mantes-la-Jolie (Yvelines). La montée en puissance de Laporte (24 ans), lanceur de Bouhanni les années précédentes, s'est accompagnée du plafonnement de son aîné (27 ans), en manque de résultats majeurs. Jusqu'à éclater au grand jour lors de la récente Route d'Occitanie, quand Bouhanni a devancé Laporte sur le fil pour gagner la première étape. "J'ai volontairement voulu tester l'association", explique à l'AFP le manager de l'équipe nordiste, Cédric Vasseur. "Les consignes étaient de jouer la carte Laporte lors de la première étape. On l'a vu, Christophe sait se mettre au service d'un autre, pour Nacer c'est plus problématique". Si la formation nordiste a bouclé l'épreuve avec un succès d'étape, elle est revenue avec l'impression d'une occasion gâchée. Une meilleure performance était espérée par le manager, mis en appétit par les 11 succès enregistrés auparavant depuis début mai. Pour le championnat de France, la cohabitation s'annonce compliquée. "Au vu de l'enjeu, je ne peux pas demander à l'un de se sacrifier pour l'autre", reconnaît Cédric Vasseur, dans une situation proche de celle Marc Madiot lorsque Nacer Bouhanni courait jusqu'en 2014 dans la même formation (FDJ) qu'Arnaud Démare. - Trois ans de plus pour Laporte - Titré en 2012 dès sa deuxième saison chez les professionnels, le Lorrain s'est ensuite incliné deux ans plus tard face à Démare. Il a surtout perdu le titre qui lui tendait les bras en 2015 en étant pris dans une chute lors du sprint d'arrivée. Son statut de leader a été remis en cause cette saison, après l'arrivée de Vasseur à la tête de l'équipe. Avec, pour conséquence, des performances en chute libre avant un redressement notable ces dernières semaines, cinq victoires contre une adversité le plus souvent limité. "Dimanche, les coureurs seront libres de travailler pour le sprinteur de leur choix en fonction du déroulement de la course", annonce Vasseur, soucieux de la cohésion de son groupe et du but à atteindre: "Ce qui compte, c'est que Cofidis gagne". D'autant que, depuis ses débuts en 1997, l'équipe n'a jamais remporté le titre national. "Il y a de fortes chances qu'il n'y ait pas de sprint d'un groupe important. La course sera éprouvante à cause de la chaleur", estime le manager nordiste qui se souvient de la mésaventure vécue par l'équipe de France au championnat du monde 2016, à Doha. Obnubilés par le sprint d'arrivée, les "Bleus" avaient perdu toute chance avant la mi-course. Alors que Bouhanni a encore dix-huit mois devant lui au sein du groupe, les cartes sont rebattues. Cofidis a envoyé vendredi un signal très clair: la reconduction du contrat de Laporte pour trois ans, jusqu'en 2021. Dans son communiqué, l'équipe parle de "pouvoir continuer à le faire grandir et briller".

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Riner, Malonga et Tolofua en finale au Grand Slam d'Antalya

Grand Chelem de Judo d'Antalya : un podium dominé par la Corée du Sud et l'Autriche

Grand Chelem de Judo d'Antalya : Hifumi et Uta Abe dominent le podium