Mondial-2018: la génération Platini juge les Bleus et Messi

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"C'est du 50-50, il va falloir mettre un peu plus de pression sur la défense de l'Argentine, elle n'est pas extraordinaire", souligne Didier Six. La génération de Michel Platini, qui a perdu 2-1 contre les Argentins au Mondial-78, jette, pour l'AFP, un regard sur le 8e de finale de samedi entre les deux nations. - "La vraie Coupe du monde commence" - "Si on continue notre petit train-train, on risque d'avoir des difficultés. Il faut élever notre niveau de jeu. Il va falloir que nos joueurs soient beaucoup plus présents et attentifs", prévient l'ancien défenseur Marius Trésor. "On ne peut pas accepter de voir certains joueurs débuter et ne pas prouver ce qu'ils valent", regrette-t-il, déçu par les performances de certains Bleus contre le Danemark (0-0) dont le Guadeloupéen Thomas Lemar. "Mais c'est maintenant que la vraie Coupe du monde commence avec les matchs à élimination directe. On va voir si les joueurs font ce qu'il faut ou pas". - Griezmann attendu - Les Bleus version 2018 ont assuré leur première place dans la poule C, mais ont eu des difficultés dans le jeu. Rien d'étonnant à entendre l'un des attaquants français de 78, Bernard Lacombe. "Se qualifier est toujours laborieux. On n'est pas encore soudé à ce moment-là, dans la phase de poules", estime-t-il. "Pour moi, l'équipe de France a toutes ses chances mais il faut se rappeler qu'en Argentine, nous avions Michel Platini qui n'était pas encore à son apogée (plutôt en 1982, 1984) et en 1998, nous avions Zidane. Il est important d'avoir un grand leader. Il y a Griezmann mais il tarde à émerger", considère Lacombe. - Gérer Messi... - Lionel Messi, "c'est un garçon qui aime se balader, il faut essayer de le maîtriser", encourage Marius Trésor. "Beaucoup de Français le connaissent très bien, que ce soit dans son équipe du Barça comme Umtiti ou Dembélé ou dans le championnat d'Espagne avec Varane, Griezmann ou Hernandez", rappelle-t-il. L'ancien ailier gauche Didier Six préconise un marquage individuel: "ce qui m'étonne un peu c'est que face à un joueur du style de Messi, on reste en marquage de zone alors qu'une individuelle serait mieux. A côté de lui il y a de bons joueurs, mais (Messi à Barcelone) c'est tout de même 40 buts par saison depuis dix ans". Le problème, c'est qu'il y a d'autres joueurs à surveiller, insiste Marius Trésor. "Di Maria ou Higuain peuvent aussi faire basculer le match. Et je ne sais pas ce que Sampaoli (le sélectionneur argentin) a contre Dybala, mais bon..."

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