Danemark: "King Christian" Eriksen n'a peur de rien

Danemark: "King Christian" Eriksen n'a peur de rien
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Le nom de Luka Modric est sur toutes les lèvres après le troisième sacre européen consécutif du Real Madrid et l'excellent début de Coupe du monde de la Croatie mais il en faut plus pour impressionner Christian Eriksen, chef d'orchestre du Danemark. "Je ne me considère pas moins (bon) que lui", prévient "King Christian", 26 ans. "Modric a gagné un nombre incroyable de récompenses. Bien sûr, l'équipe du Real Madrid l'a aidé mais il a joué à un très haut niveau. C'est le type de joueur contre lequel vous aimez vous mesurer." Vraiment? Aussi bon que Modric? L'humble Danois ne tente pourtant pas d'étaler son ego. Il a atteint cette saison un niveau stratosphérique avec Tottenham, avec d'un point de vue comptable 14 buts et 13 passes décisives toutes compétitions confondues. C'est, de son point de vue, beaucoup plus que Modric, qui ne compte que deux réalisations et 8 "assists" cette saison avec les Merengue. "Il a été le directeur artistique de Tottenham pendant les quatre dernières années: trouver les espaces, exiger les ballons, diriger le jeu, savoir quand jouer lentement, quand jouer vite, quand tourner, quand passer, quand tirer", écrivait The Independent au printemps. "Le regarder jouer, c'est réaliser instantanément qu'il comprend le football mieux que quiconque en ce moment." -"Pas un one-man show"- Résultat, les "Spurs" ont terminé à la troisième place de la Premier League. Avec l'équipe nationale, il a encore plus pesé avec un triplé sensationnel à Dublin pour aller chercher le dernier ticket en jeu de la zone Europe au détriment de l'Irlande (5-1). Et dire que les Scandinaves ne s'étaient même pas qualifiés pour l'Euro-2016... Interrogé vendredi sur les Danois, Ivan Rakitic a tout de suite identifié la menace Eriksen: "Ils sont dangereux, rapides et ils ont Eriksen, l'un des meilleurs meneurs de jeu d'Europe et du monde. Il a été tellement bon avec Tottenham cette saison. Le Danemark mérite d'être ici." Et le pays compte sur lui. "Je suis dans une situation où il y a une énorme pression sur moi mais je suis habitué maintenant", a-t-il expliqué après le match nul contre les Bleus (0-0). Mais tout ne tourne pas autour de l'ancien gamin de Middelfart (sud du Danemark), fils d'un père et d'une mère tous deux entraîneurs de football. "Ce n'est pas un one man show", avait pourtant insisté le sélectionneur Age Hareide avant le début du Mondial russe, tout en reconnaissant que l'équipe jouait en partie pour son "Roi" formé à l'Ajax Amsterdam. Cela n'a pas empêché tout le Danemark d'avoir les yeux rivés sur son génie... qui a remercié son public à sa manière. Sa délicieuse passe entre les lignes a offert à Yussuf Poulsen le seul but, celui de la victoire, contre le Pérou. Puis, contre l'Australie (1-1), il a inscrit le seul but danois d'une demi-volée exquise de l'extérieur du gauche. Muet, à son grand désespoir contre la France, il veut maintenant se rattraper. "J'ai eu des occasions contre la France, que je n'ai pas réussi à convertir", regrette-t-il. "J'espère faire mieux contre la Croatie."

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