Marathon du Mont-Blanc: le trail à la folie

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"Je crois bien que je suis devenue folle moi aussi!": Il y a 3 mois, Clara Hoffmann savait à peine ce qu'était un trail. Pourtant, cette Française de 55 ans court dimanche le Marathon du Mont-Blanc, sa première course en montagne, soit près 8 heures de foulée à 2000 m d'altitude. Clara Hoffmann regarde le massif du Mont-Blanc pour la première fois de sa vie. Cette Malgache de naissance au très fin gabarit découvre les parois ciselées de la montagne et réalise en un quart de seconde que dimanche, ce sont sur ces hauteurs qu'elle sera parmi 2300 participants, tous des accros de la course en nature. "Au départ, je n'aimais pas du tout la montagne. Depuis que je suis inscrite, je commence à comprendre les gens qui aiment la montagne. Pour moi c'était des fous. Et en fait je commence à devenir folle aussi je crois ! Et j'aime ça", confie à l'AFP ce médecin installée en banlieue parisienne. Pas sportive pour deux sous, elle décide du jour au lendemain de courir, histoire de faire quelque chose. C'était il y a 10 ans. Depuis, elle a fait 30 marathons sur route. "Il y a des gens qui font tous les grands marathons du monde et même si c'est un trail, ils cochent le marathon du Mont-Blanc", relève Frédéric Comte, en charge de la compétition depuis 2006. "On en croise tous les ans. C'est une autre philosophie, on court sur des sentiers avec des paysages fabuleux. Sur la route, on court contre le chrono". - 'Le monde est à moi' - En France, ce sont 2500 courses en trail qui sont organisées et 10.000 en Europe. Pour Clara Hoffmann, l'idée de prendre part au Marathon du Mont-Blanc relève d'un pari avec des copines +coureuses+, rencontrées sur les réseaux sociaux. Une Espagnole et deux Norvégiennes, avec qui elle prendra le départ à Chamonix. "Moi j'en ai marre de la foule, des marathons où on est serré. Là, c'est la liberté, courir autrement, ne pas être forcément la première. Etre avec des gens qui vont souffrir, comme moi. La distance ne me fait pas peur mais le dénivelé, oui. Et l'altitude. Je n'arrive pas encore à réaliser", souligne-t-elle alors qu'elle n'a jamais fait plus de 400 m de dénivelé quand le marathon du Mont-Blanc propose 2700 m de dénivelé positif. Depuis 3 mois, elle suit un plan d'entraînement trouvé sur internet, à savoir 3 à 4 séances par semaine et presque une course par semaine, pour "s'entraîner à stresser". Pour son premier trail-marathon, elle table sur 8 heures de temps de course, soit le double de ce qu'elle réussit à faire en marathon sur route. "Si j'arrive à le terminer, plus rien ne me résistera après, le monde est à moi. La vie commence maintenant", se réjouit-elle.

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