France: bras droit, médecin... La garde rapprochée de Didier Deschamps

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Ce sont les quatre mousquetaires de Didier Deschamps. De son bras droit Guy Stéphan au préparateur physique Grégory Dupont, très branché nouvelles technologies, présentation de ces hommes de l'ombre qui conseillent le sélectionneur des Bleus au quotidien. 1. Guy Stéphan, le bras droit Voilà neuf ans que Stéphan et Deschamps travaillent ensemble, d'abord à Marseille, puis en équipe de France depuis 2012. Plus que son adjoint, c'est son homme de confiance, et même un ami. "Notre complicité s'est développée au fil des années et des épreuves", raconte ce Breton de 61 ans à l'AFP. "A Marseille, surtout la troisième année, les résultats étaient moins bons, le contexte un peu délicat. En équipe de France, je pense au barrage contre l'Ukraine (novembre 2013, pour se qualifier au Mondial-2014). On a joué une bonne partie de notre avenir sur ce match-là". Pendant les rassemblements des Bleus, Guy Stéphan mène les entraînements, même si Deschamps est très présent. A l'année, il visionne et débriefe un nombre incalculable de matches, entre douze et quinze devant la télévision chaque week-end. L'entraîneur-adjoint entretient une complicité particulière avec certains joueurs, dont Antoine Griezmann avec lequel il parle aussi bien "famille" que foot. A la mi-temps du quart de l'Euro-2016 contre l'Islande (5-2), "je lui ai demandé d'aller parler au coach pour ne pas me faire sortir, pour essayer de marquer un autre but. Il l'a fait", avait raconté "Grizou" en mars. 2. Franck Raviot, le gardien du temple Chez Franck Raviot, 44 ans, l'équipe de France ressemble à un sacerdoce. L'entraîneur des gardiens réside même à quelques minutes de Clairefontaine, où il est également chargé de former les futurs portiers des Bleus... Cet ancien gardien, à la carrière modeste, faisait déjà partie du staff du temps de Laurent Blanc, avant d'être reconduit par Didier Deschamps. "Le rôle d'entraîneur spécifique est très clair. Il faut d'abord savoir rester à sa place, être attentif à tous les clignotants, et puis surtout, il faut être proche du sélectionneur", explique-t-il à l'AFP. Très protecteur, il ne critique jamais les trois gardiens français, Hugo Lloris, Steve Mandanda et Alphonse Areola, qu'il connaît sur le bout des doigts, "depuis très longtemps". "Deux d'entre eux (Lloris et Mandanda) étaient internationaux Espoirs quand j'étais moi-même dans le staff des Espoirs (il l'était de 2000 à 2010). Et puis Alphonse Areola, je l'ai eu pendant trois ans ici, à l'INF Clairefontaine (en formation). C'est un garçon que j'ai vu grandir", souligne-t-il auprès de l'AFP. 3. Grégory Dupont, Monsieur Data Dernier arrivé, le préparateur physique Grégory Dupont, 45 ans, n'a rejoint les Bleus qu'en mars. Il doit les amener à leur meilleur niveau physique pour les matches couperets de ce Mondial. Il a également apporté une analyse plus scientifique des prestations des joueurs, en mesurant leurs courses à haute intensité, l'utilité de leurs déplacements... Cette approche "data", il la doit à son passage au Celtic Glasgow: "Les Anglo-Saxons ont une vision plus large du métier, ça intègre la diététique, la prévention des blessures, les analyses, les sciences… Je suis ensuite revenu à Lille pour mettre en place un département Performance sur les mêmes principes. Cette vision me plaisait parce que je faisais de la recherche aussi", rapporte à l'AFP celui qui fut maître de conférences en STAPS. Son rôle: trier les milliers de données recueillies via des systèmes GPS et transmettre les informations les plus pertinentes au sélectionneur, à l'entraînement ou pendant les matches. 4. Franck Le Gall, le Doc A 54 ans, Franck Le Gall est un médecin expérimenté qui travaille à la fois au service de l'Olympique de Marseille et de l'équipe de France. Le "Doc" suit au quotidien les éventuels pépins physiques des joueurs et se montre toujours très vigilant pendant les entraînements, prêt à intervenir au moindre contact. Avant l'annonce de la liste des 23, il était aux premières loges pour diagnostiquer la blessure musculaire à la cuisse du Marseillais Dimitri Payet, pas convoqué par Didier Deschamps pour cette Coupe du monde. Franck Le Gall suit aussi de près la diététique des Bleus en Russie, en discutant des menus avec le cuistot et en mesurant régulièrement le poids et la masse grasse des joueurs. Présent depuis le début du mandat de Deschamps, il présente le sélectionneur comme un gros "chambreur". "Quand vous êtes avec Didier, il faut venir avec des arbalètes et des pistolets dans la poche. Les flèches, il faut savoir les sortir de temps en temps, sinon vous êtes mort! C'est un artilleur", s'amuse-t-il.

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