Athlétisme: Lemaitre doit être plus accompagné par la Fédération, estime le DTN

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Le DTN Patrice Gergès a estimé mardi que la Fédération française d'athlétisme pouvait mieux aider dans la prévention des blessures le quadruple champion d'Europe Christophe Lemaitre, forfait pour les championnats continentaux, du 7 au 12 août à Berlin, par un accompagnement plus soutenu. Agé de 28 ans, le médaillé de bronze du 200 m des Jeux de Rio-2016 souffre d'une déchirure musculaire derrière la jambe droite, qui l'a empêché de conclure le 100 m B de la réunion de Charléty, samedi dernier à Paris. A la fin de l'hiver, le sprinteur savoyard s'était déjà fait mal à l'ischio-jambier gauche, devant interrompre sa préparation foncière pendant plusieurs semaines. "La façon dont il s'est blessé requestionne sur ce qu'il a fait avant avec les entraîneurs nationaux et ses entraîneurs de club, avec peut-être un manque de communication sur des tests isocinétiques pratiqués", a indiqué M. Gergès à l'AFP. "L'aider? Concrètement, c'est donner des outils complémentaires à ce qu'ils (athlète et entraîneurs) font à l'entraînement, soit deux à quatre heures par jour. Ensuite il y a 20 heures à gérer. Des outils qui viennent les aider à comprendre. Comme des prélèvements salivaires qui permettent de mesurer un peu où ils en sont au niveau endocrinien", a expliqué le DTN. Sur le fait que Lemaitre n'ait plus progressé chronométriquement depuis ses chronos de pointe en 2011 (100 m/9.92, 200 m/19.80), dans l'été de ses 21 ans, le médecin de l'équipe de France Jean-Michel Serra a souligné: "Les blessures ralentissent l'évolution des choses. Il faut reconstruire et il n'est pas facile de remonter sur les niveaux qu'on avait pu atteindre. Est-ce qu'on est en capacité d'aller pousser la machine beaucoup plus loin?". Concernant la volonté jamais démentie de Lemaitre de rester dans sa région natale avec Pierre Carraz, son entraîneur de toujours à Aix-les-Bains (Savoie), M. Gergès a ajouté: "Quand un athlète est serein là où il est, accompagné par des personnes qui lui veulent du bien, il n'y a pas de raison de le délocaliser. Un athlète est avant tout un être humain."

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