Mondial: sensations et Russie en fête

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Des favoris déjà éjectés, Kylian Mbappé propulsé en héritier de Pelé, un pays hôte qui n'en finit plus de fêter sa Sbornaïa: le Mondial-2018 en Russie, qui boucle mardi ses 8es de finale, livre des surprises en série. - Nouvel ordre mondial - Lionel Messi et Cristiano Ronaldo et leurs dix Ballons d'or sont donc sortis d'un tournoi russe qui a dessiné une nouvelle carte du foot avec les 8es de finale, avant même les deux derniers matchs ce mardi. Exit les places fortes traditionnelles - Argentine, Portugal, Espagne - et leurs cracks trentenaires - "La Puce" a 31 ans, CR7 33 ans - et place à la nouvelle star Kylian Mbappé, 19 ans, et à ceux qu'on n'attendait pas, comme la Russie qui atteint le Top 8 alors qu'elle est classée 70e nation mondiale par la Fifa. Pour Mbappé, tout va très vite, sur le terrain et en dehors puisque tout le monde le compare déjà à un certain Pelé, champion du monde à 17 ans en 1958. Mais le natif de Bondy (région parisienne) est aussi lucide qu'il est rapide: "on va remettre les choses dans leur contexte: Pelé, c'est une autre catégorie. Mais c'est bien de pouvoir entrer dans cette sphère des joueurs qui marquent dans des matchs à élimination directe". Et puis il y a ceux qu'on n'attendait pas, et ce sont des gardiens, héros des séances de tirs au but: le Russe Igor Akinfeev, 32 ans, auteur de deux arrêts face à l'Espagne (1-1; 4 t.a. b à 3) et le Croate Danijel Subasic, 33 ans, auteur de trois arrêts face au Danemark (1-1 a.p.; 3 t.a.b à 2). Il y a tout des même des favoris bien à l'heure au rendez-vous, comme la Seleçao de Neymar. Le joueur le plus cher du monde (222 M EUR) a été décisif en 8es de finale face au Mexique (1 but, 1 passe décisive) et brûlé sur le bûcher des réseaux sociaux pour avoir sur-réagi à un mauvais geste d'un adversaire. La routine pour lui. - Des quarts sucrés-salés - Le spectacle est toujours au rendez-vous dans ce tournoi: 143 buts ont été inscrits en 54 matchs (2,64 de moyenne par match). On est dans la tranche haute: au Brésil en 2014, elle était de 2,67 sur l'ensemble de la compétition. Et les affiches des quarts font saliver. La France a donc éliminé l'Argentine en 8es, se retrouve face à l'Uruguay et pourrait donc retrouver en demi-finales la Seleçao, opposée à la Belgique en quarts... L'année où le pays célèbre les 20 ans de son sacre mondial signé Zinédine Zidane, ses Bleus avancent à un rythme très latino. Dans l'autre partie de tableau, les quarts déstabilisent les bookmakers. Le Russie-Croatie est une grosse surprise, et l'autre choc pourrait bien être une incongruité, avec le gagnant de Suède-Suisse contre celui de Colombie-Angleterre. La Suisse n'a ainsi jamais remporté un match à élimination directe en Coupe du monde dans son histoire et l'Angleterre n'a plus atteint les quarts de finale d'un Mondial depuis 12 ans... "Nous ne sommes pas certains d'aller jusqu'en demi-finales mais nous aurons beaucoup d'appétit", a lancé le sélectionneur Vladimir Petkovic pour ôter toute pression à sa Nati. - La Russie se prend au jeu - Quand la Sbornaïa s'est qualifiée pour les quarts de finale --ce qui n’était plus arrivé en Coupe du monde depuis 1970, et c'était sous un maillot différent, celui de l'URSS-- plus de 100.000 personnes ont fêté ça dans les rues de Moscou. S'il était alors près de 20h00 locales à Saint-Pétersbourg et dans la capitale russe, il était déjà près de 02h00 du matin à Blagovechtchensk, dans l'Extrême-Orient russe, mais de nombreux supporters sont là-aussi descendus dans les rues pour entonner Kalinka, le chant traditionnel russe devenu l'hymne officieux de la Coupe du monde. La ferveur a même gagné la Station spatiale internationale (ISS) où le cosmonaute Oleg Ortiomov a tweeté "Hourra!" après avoir suivi le match en direct sur son ordinateur en apesanteur. Stanislav Cherchesov, le sélectionneur russe, aura l'occasion d'écrire une nouvelle page d'histoire du foot russe face à la Croatie. Et la Russie se demande même si le célèbre moustachu arrivera à faire venir au stade de Sotchi Vladimir Poutine, le dernier homme du pays semblant se désintéresser de la Coupe du monde.

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