L'un des objectifs : rendre autant de sols à la nature qu'on lui en prend.
PUBLICITÉPlus de végétation et moins de béton ! Le gouvernement français a présenté mercredi son "plan Biodiversité" de 600 millions d'euros, organisé autour de plusieurs grands axes, pour mettre fin à l'inquiétante extinction des espèces.
Le plan se fixe par exemple comme objectif de rendre autant de sols à la nature qu'on lui en prend. Par exemple, en limitant l'étalement des villes en privilégiant la dynamisation des centre-villes et en y plantant des arbres.
Autre objectif : la fin du plastique en mer en 2025, en intensifiant la lutte contre les dépôts sauvage et en interdisant certains objets jetables.
Un projet interministériel porté par le Premier ministre Edouard Philippe et le ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot, qui tire la sonnette d'alarme sur le rythme d'extinction des espèces.
"Nous sommes dépendants de cette biodiversité. Elle nous nourrit, elle nous soigne, elle nous protège. Plus on la réduit, plus nous nous amputons nous-même face aux enjeux du XXIe siècle", a déclaré le ministre depuis la grande galerie de l'évolution du Musée national d'histoire naturelle, à Paris.
Pour protéger les pollinisateurs, le plan prévoit également la fin des néonicotinoïdes au plus tard en 2020 et du glyphosate d'ici cinq ans.
Comme pour le climat, la France mobilise sa diplomatie en amont de la conférence biodiversité de 2020 en Chine, qui fixera les engagements mondiaux de la décennie.
_Avec AFP_