GP de Grande-Bretagne: les malheurs d'Hamilton font le bonheur de Vettel

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Sebastian Vettel tout sourire, Lewis Hamilton grimaçant: l'Allemand de Ferrari a remporté le Grand Prix de Grande-Bretagne dimanche devant le Britannique de Mercedes, remonté de la dix-septième place après avoir été percuté par Kimi Räikkönen au premier tour. En conséquence, l'écart entre Vettel et Hamilton au Championnat du monde de F1 passe de une à huit unités après dix manches et avec onze encore à disputer. "La course a été difficile mais j'ai tout donné. Je suis déjà reconnaissant d'être remonté à la deuxième place", a commenté l'Anglais, visiblement très déçu de ne pas avoir décroché une sixième victoire record dans son GP national. Celui-ci s'élançait de la pole position mais, auteur d'un mauvais départ, il a vu Vettel et son propre coéquipier Valtteri Bottas le dépasser, avant d'être propulsé en tête-à-queue par Räikkönen au virage N.3. Le champion du monde en titre a ensuite plus que limité les dégâts, mais le scénario n'est pas celui qu'il espérait pour oublier ses déboires au GP d'Autriche la semaine dernière. En effet, avant son "pire dimanche depuis longtemps", marqué par une erreur de stratégie de son équipe et une panne suivie d'un abandon, l'Anglais comptait quatorze points d'avance au classement des pilotes. - "Stratégie intéressante" - Alors que Ferrari et Mercedes ne cessent de répéter que le moindre point comptera en fin de saison, on ne peut que se demander combien vaudront au moment de décerner le titre les vingt-deux unités concédées en deux courses... Räikkönen, qui complète le podium en dépit d'une pénalité de 10 secondes pour avoir heurté Hamilton, a reconnu sa faute à contrecoeur face à un public prompt à les siffler, lui et son coéquipier. Au moment de recevoir son trophée, le Britannique a lui évoqué "une stratégie intéressante" de Ferrari, laissant entendre que le Finlandais l'avait poussé intentionnellement hors de la piste -de même que Vettel avec Bottas au GP de France-, avant de se dédire en conférence de presse et de regretter plutôt la légèreté des sanctions. "Nous nous sommes touchés et nous en avons tous les deux payé le prix, lui a répondu "Iceman". Il est facile de dire après deux courses que nous faisons soudainement quelque chose contre eux, mais nous avons été touchés très souvent nous-mêmes. C'est malheureux mais c'est comme ça." La bataille pour la première place a longtemps semblé devoir se jouer entre Vettel et Bottas, mais la stratégie à un arrêt aux stands choisie par Mercedes, quand Ferrari en a fait deux, a rétrogradé le Finlandais à la quatrième place dans les derniers tours. Ferrari affiche donc désormais vingt points d'avance sur les Flèches d'argent chez les constructeurs. - Gasly rétrograde - L'Australien Daniel Ricciardo, dont la Red Bull n'a jamais été dans le rythme pour viser les places d'honneur, est cinquième. Le Français Pierre Gasly (Toro Rosso), initialement dixième, a écopé après la course de cinq secondes de pénalité pour un accrochage avec Sergio Pérez. Il rétrograde du coup au treizième rang et permet au Mexicain de Force India d'entrer dans les points. Le deuxième Tricolore, Esteban Ocon (Force India), est septième. Le troisième, Romain Grosjean (Haas), a abandonné après s'être accroché avec l'Espagnol Carlos Sainz Jr (Renault), occasionnant une deuxième neutralisation de la course, quelques minutes seulement après la fin de la première, causée par la sortie de piste du Suédois Marcus Ericsson (Sauber). Le Néerlandais Max Verstappen (Red Bull) s'est retiré suite à une panne à six tours de l'arrivée, le Monégasque Charles Leclerc (Sauber) a été contraint de s'arrêter après son passage aux stands à cause d'une roue mal fixée et le Néo-Zélandais Brendon Hartley (Toro Rosso) n'a pu effectuer qu'un seul tour. Le malchanceux n'avait déjà pas pris part aux qualifications, les dégâts occasionnés par son impressionnant accident, provoqué par un bris de suspension, lors des essais libres 3 samedi matin étant trop importants.

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