Tour de France: quatre choses à savoir sur Greg van Avermaet

Tour de France: quatre choses à savoir sur Greg van Avermaet
Tous droits réservés 
Par AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2024 - Agence France-Presse.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2024 - Agence France-Presse. Toutes les informations (texte, photo, vidéo, infographie fixe ou animée, contenu sonore ou multimédia) reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par la législation en vigueur sur les droits de propriété intellectuelle. Par conséquent, toute reproduction, représentation, modification, traduction, exploitation commerciale ou réutilisation de quelque manière que ce soit est interdite sans l’accord préalable écrit de l’AFP, à l’exception de l’usage non commercial personnel. L’AFP ne pourra être tenue pour responsable des retards, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus dans le domaine des informations de presse, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations. AFP et son logo sont des marques déposées.

Greg van Avermaet s'est paré du maillot jaune lundi à Cholet (Maine-et-Loire), grâce à la victoire de BMC dans le contre-la-montre par équipes. Un été magique en 2016, une rivalité avec Peter Sagan, une famille de sportifs et une carrière avortée de... footballeur: quatre choses à savoir sur le Belge de 33 ans. . Il a connu un été magique en 2016 Souvent placé pour les accessits mais rarement gagnant, Greg van Avermaet a véritablement explosé au très haut niveau à l'été 2016, avec un Tour de France exceptionnel pour commencer. Il remporte la 5e étape à l'arrivée au Lioran, après l'ascension du Puy Mary, et se pare du maillot jaune qu'il conservera durant trois étapes. La trentaine passée, il lance alors la période la plus faste de sa carrière, en remportant à Rio en août le titre olympique, sur un parcours accidenté, en devançant le Danois Jakob Fuglsang et le Polonais Rafal Majka. Après d'autres succès en fin de saison (GP de Montréal surtout), il prolonge ce moment de grâce jusqu'au printemps 2017 des classiques flandriennes. Il remporte fin février la Het Nieuwsblad, enchaîne avec le Grand Prix E3 et Gand-Wevelgem. Mais surtout, son premier "monument", Paris-Roubaix, sur les pavés de l'Enfer du Nord. Il sera dimanche l'un des grands prétendants à la victoire à Roubaix, pour l'étape des pavés. . Il est l'un des grands rivaux de Sagan Lundi, van Avermaet a chipé le maillot jaune du Tour de France à son meilleur rival, Peter Sagan. C'est face au Slovaque, l'un des meilleurs sprinteurs du monde, qu'il a connu son déclic. C'était en 2015, pour s'adjuger sa première victoire d'étape sur la Grande Boucle entre Muret et Rodez. Il se montre alors plus rapide que Sagan au sprint dans une arrivée en côte. "Celle-ci a tout changé. Ce jour-là, je suis vraiment devenu un vainqueur. En plus, je le bats sur son terrain", a-t-il reconnu. Les deux coureurs au profil sensiblement différent visent toutefois les mêmes courses, avec un avantage certain pour Sagan, meilleur sprinteur, mais que van Avermaet a déjà battu dans un sprint en comité restreint, notamment au Het Nieuws Blad. . Il est issu d'une famille de sportifs "Certaines familles vont au cinéma, d'autres au théâtre. Nous, c'était le sport...", confiait van Avermaet fin 2015 à Vélo Magazine. Sa mère Bernadette a notamment été une athlète de premier plan, et son beau-frère, Rik Verbrugghe, a remporté la Flèche Wallonne en 2001 avant de devenir directeur sportif (pour Bahrein actuellement). Né en mai 1985 à Lokeren en région flamande, "GVA" parle toutefois un très bon français. Père d'une petite Fleur âgée de trois ans, il avait abandonné le Tour de France 2015 pour assister à la naissance de sa fille. . Il a joué gardien de but à un bon niveau Greg van Avermaet aurait pu connaître une carrière bien différente, loin des courses cyclistes. Il a été pendant de très nombreuses années gardien de but du club de Beveren, où a évolué l'ancien gardien de la sélection belge, Jean-Marie Pfaff (64 sélections dans les années 1970 et 1980). Et comme un joli signe du destin, il portera le maillot jaune mardi, le jour de la demi-finale de la Coupe du monde entre la France et la Belgique. "Je pense que ça veut dire que la Belgique va gagner demain", a-t-il lancé avec le sourire, après avoir revêtu la tunique jaune.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Riner, Malonga et Tolofua en finale au Grand Slam d'Antalya

Grand Chelem de Judo d'Antalya : un podium dominé par la Corée du Sud et l'Autriche

Grand Chelem de Judo d'Antalya : Hifumi et Uta Abe dominent le podium