Manifestation à Londres contre la visite de Trump

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Quelques centaines de personnes ont manifesté jeudi soir à Londres dans un vacarme assourdissant pour signifier au président américain Donald Trump qu'il n'était pas le bienvenu au Royaume-Uni, où il effectue une visite de travail, a constaté une journaliste de l'AFP. "Donald Trump n'est pas le bienvenu!" ont scandé en coeur les manifestants rassemblés devant les grilles de Winfield House, résidence de l'ambassadeur des Etats-Unis dans Regent's Park, où Donald Trump passera sa première nuit au Royaume-Uni avec son épouse Melania. Pendant près d'une heure de demie, ils ont fait le maximum de bruit possible pour dénoncer les politiques de Trump en matière migratoire, climatique ou d'armement, équipés de casseroles, sifflets, mégaphones ou crécelles. "Combien d'enfants as-tu mis en cage aujourd'hui?" ont crié les manifestants, en référence aux enfants retenus par les autorités américaines après être arrivés illégalement aux Etats-Unis. La foule s'est brièvement tue pour écouter la bande-son de leurs pleurs. "N'importe quel être humain raisonnable serait choqué et scandalisé par cela. Apparemment, Donald Trump ne l'est pas", a dénoncé un des organisateurs de la manifestation, Shabbir Lakha. Sur les pancartes s'affichaient des messages comme "Trump, une relation spéciale? Dites simplement non", "Enfermez-le", "Dégage" ou "Arrête de mentir". "C'est l'un des hommes les plus dangereux de la planète", a mis en garde Sara Jones, une militante contre les armes nucléaires interrogée par l'AFP, fustigeant le retrait des Etats-Unis de l'accord nucléaire iranien. "Il porte fondamentalement atteinte à la culture, aux règles et aux lois" des Etats-Unis, a regretté Calah Singleton, une écrivaine américaine de 28 ans résidant à Londres. Les manifestants ont hué à pleins poumons quand un hélicoptère a emmené Donald Trump vers Blenheim, imposante résidence de campagne près d'Oxford, où il participe à un dîner de gala. De nombreuses protestations anti-Trump ponctueront la visite du président américain, la plus massive devant rassembler des dizaines de milliers de personnes vendredi à Trafalgar Square, dans la capitale britannique. "Cette protestation n'est pas anti-américaine, loin de là. La plupart de ceux qui défileront vendredi aiment les Etats-Unis, comme moi", a indiqué le maire de Londres, Sadiq Khan, dans un communiqué. "Mais avoir une relation spéciale signifie que nous attendons l'un de l'autre les valeurs les plus élevées, et cela implique aussi de dire quand les valeurs qui nous sont chères sont menacées". Interrogé sur ces manifestations avant son départ pour Londres, Donald Trump a rétorqué que les Britanniques "(l)'aiment beaucoup".

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