Pogba: "L'étoile est sur le maillot mais je ne l'ai pas gagnée"

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"Moi, je n'ai pas d'étoile, elle est sur le maillot mais je ne l'ai pas gagnée, et j'ai envie d'aller la chercher" en finale de la Coupe du monde dimanche contre la Croatie, a prévenu jeudi le milieu des Bleus Paul Pogba. Q: Quelles leçons avez-vous tiré de la défaite en finale de l'Euro-2016 ? R: "On n'est pas arrivé si loin pour lâcher. Je connais le goût de la défaite en finale, c'est vraiment pas bon, très amer... On ne va pas l'aborder comme à l'Euro, on veut vraiment finir bien, avec le sourire". Q: Qu'a-t-il manqué à l'équipe avant la finale de 2016? R: "On pensait que c'était déjà fait, la mentalité n'était pas pareille. Franchement, quand on a gagné contre l'Allemagne (2-0 en demi-finale, ndlr), on pensait que c'était ça la finale. Contre les Portugais, avec leur parcours, on s'est dit que c'était gagné d'avance, c'était ça notre erreur. Maintenant, ce n'est pas pareil, on est tous conscients, concentrés. On ne veut pas faire la même erreur". Q: Comment lutter contre l'étiquette de favori? R: "On n'y pense pas. Les Croates n'ont rien lâché contre l'Angleterre, ils perdaient 1-0 et ils sont revenus. Mentalement, ils sont forts. Ils ont joué 90 minutes en plus, je ne sais pas si c'est un désavantage pour eux: ils seront encore plus déterminés et voudront nous montrer qu'avec 90 minutes en plus ils voudront gagner. Nous, on reste comme on est, comme au début de la compétition: +l'équipe où on a des doutes, l'équipe qui ne joue pas ensemble+... On garde ces messages qu'on a reçus au début de la compétition, ce sera notre force pendant la finale. On n'est pas le favori, on n'a rien fait. On veut chercher quelque chose et on va tout faire pour". Q: Les Croates veulent prendre leur revanche vingt ans après... R: "C'est sûr, les Croates n'ont pas d'étoile, ils en veulent une. Ils ont fait un très beau parcours, ils veulent la victoire. Comme nous. Moi, je n'ai pas d'étoile, elle est sur le maillot mais je ne l'ai pas gagnée, et j'ai envie d'aller la chercher, comme tous les joueurs". Q: Vous-mêmes, vous êtes-vous remis en question? R: "Avec l'âge on prend en maturité, on joue une deuxième Coupe du monde. On a un groupe, un système, on ne peut pas faire comme si on était en club: on défend vraiment bien ensemble, c'est vraiment un plaisir de défendre. J'ai trouvé l'équilibre avec +NG+ (Kanté), avec Blaise (Matuidi) et sur le côté avec Kyky (Mbappé). Le fait de courir, attaquer et défendre ensemble, c'est là où on est le plus fort. Je veux gagner cette Coupe du monde, et il faut faire des sacrifices. Défendre, ce n'est pas mon point fort, je ne suis pas N'Golo, mais je le fais avec plaisir. J'ai grandi, j'ai pris en maturité. Les joueurs m'aident, comme Antoine qui me parle sur le terrain, me dit de revenir, me parle de mon positionnement, ça m'aide. Même si je ne regarde pas les critiques, ça vient toujours dans mes oreilles, ça m'aide aussi à avancer, donc c'est bon. Mais ne commencez pas à me critiquer hein (rires). L'équipe et le coach me font grandir, et j'avance comme ça". Q: Comment a évolué Didier Deschamps? R: "Il a une étoile, un truc que peu de coaches ont. Il a gagné avec la France, il a été un grand joueur, un capitaine, déjà un leader. Il connaît les joueurs, il sait parler aux joueurs, s'approcher des joueurs un peu timides. Il arrive à donner le message qu'il veut donner. Il y a deux ans on était plus jeunes, il voit qu'on a pris en maturité, donc ça change: le coach va nous laisser un peu plus de liberté, nous parler autrement". Q: La diversité fait-elle la force du groupe? R: "Il y a beaucoup d'origines, c'est ça qui fait la France, une belle France. En 98 aussi. La France d'aujourd'hui a plein de couleurs. On se sent tous français, on est heureux de porter ce maillot. Moi, je suis très heureux d'avoir grandi en France, d'avoir la culture française, même si je suis parti très tôt à l'étranger. La France est belle comme ça, c'est comme ça qu'on l'aime et qu'on l'aimera toujours". Propos recueillis en conférence de presse

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