Tour de France: Groenewegen au bout d'une longue journée

Tour de France: Groenewegen au bout d'une longue journée
Tous droits réservés 
Par AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2024 - Agence France-Presse.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2024 - Agence France-Presse. Toutes les informations (texte, photo, vidéo, infographie fixe ou animée, contenu sonore ou multimédia) reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par la législation en vigueur sur les droits de propriété intellectuelle. Par conséquent, toute reproduction, représentation, modification, traduction, exploitation commerciale ou réutilisation de quelque manière que ce soit est interdite sans l’accord préalable écrit de l’AFP, à l’exception de l’usage non commercial personnel. L’AFP ne pourra être tenue pour responsable des retards, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus dans le domaine des informations de presse, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations. AFP et son logo sont des marques déposées.

Le Néerlandais Dylan Groenewegen est sorti vainqueur, vendredi, à Chartres, du sprint qui a conclu la 7e étape du Tour de France au bout d'une longue journée de transition entre la Bretagne et la Beauce. Groenewegen, vainqueur de l'étape des Champs-Elysées l'an passé en fin de Tour, a devancé les deux sprinteurs qui avaient accaparé les victoires depuis le départ, le Colombien Fernando Gaviria (2e) et le champion du monde, le Slovaque Peter Sagan (3e). Les Français Arnaud Démare (4e) et Christophe Laporte (5e) ont pris les accessits sur la ligne installée en faux-plat montant, au bout des 231 kilomètres. Le maillot jaune est resté le bien du Belge Greg Van Avermaet, en tête du classement depuis lundi dernier. Le champion olympique s'est accordé une petite marge supplémentaire en grignotant 3 secondes dans un sprint intermédiaire. "Tout le monde a plus ou moins apprécié cette étape, car c'était la première journée facile après des étapes où l'on était à bloc, et où l'on n'avait pas le temps de se parler. Aujourd'hui on était un peu plus relaxe et on a apprécié ce moment", a estimé "GVA" qui a confirmé son objectif: "Débuter l'étape des pavés (dimanche) avec le maillot jaune." - Guetté par l'ennui - Sa critique feutrée à l'égard de la longueur de l'étape ("On peut se demander si c'est bien nécessire") a été partagée par Sagan. "C'était une étape ennuyeuse. Il faisait beau, pas de vent", a déclaré le champion du monde. Dans les Tours de l'époque du zapping, les organisateurs le savent, l'ennui guette rapidement puisque la course est retransmise en intégralité. "Nous cherchons à varier au maximum", a répondu par avance le directeur du Tour Christian Prudhomme qui rappelle à chaque occasion la vérité géographique du pays: "A l'ouest de la diagonale menant du Pays basque à l'Alsace, il n'y a pas de montagne." Le peloton s'est donc offert une pause à l'occasion de cette étape-type de transition, la plus longue du Tour. La journée s'est avérée tranquille pour les favoris du Tour. Hormis un première accélération en début de course et un coup de chaud, à moins de 100 kilomètres de l'arrivée, quand plusieurs équipes (AG2R La Mondiale, Trek, Movistar) ont brutalement accéléré. Des candidats au podium, seul l'Irlandais Dan Martin a été piégé. Mais il a pu revenir quelques kilomètres plus loin. Le mouvement a condamné le Français Yoann Offredo, qui s'était lancé dans une échappée solitaire après 34 kilomètres de course. Laurent Pichon est parti à son tour à l'aventure à 84 kilomètres de l'arrivée. Le Français, désigné "combatif" du jour au grand dam d'Offredo, a fini par payer sa solitude et a vu le peloton revenir à 38 kilomètres de Chartres. - Changement de génération - Dans le final, le peloton n'a accéléré que dans les tout derniers kilomètres. A l'approche du sprint dominé par Groenewegen, le plus puissant dans le faux-plat d'arrivée. Agé de 25 ans, le Néerlandais de l'équipe Lotto NL s'est imposé pour la deuxième fois dans le Tour auquel il participe pour la troisième fois. Groenewegen, passé professionnel en 2015, compte 31 victoires à son palmarès, 10 pour la saison en cours. "Je n'avais pas de bonnes jambes sur les premiers sprints. Les gens disaient que je n'étais pas capable de gagner une étape. Aujourd'hui, les jambes ont bien répondu et j'ai répondu à ces critiques", a réagi le Néerlandais. L'arrivée a souligné le changement de génération en train de s'opérer dans les sprints. Le Britannique Mark Cavendish (33 ans) et l'Allemand André Greipel (35 ans), qui ont longtemps trusté les succès dans les sprints du Tour, ont été une nouvelle fois battus. Depuis le départ, Greipel a rivalisé surtout à l'arrivée à Sarzeau (3e de la 4e étape). Cavendish, qui a gagné à 30 reprises dans la Grande Boucle, n'a jamais été en mesure de lutter pour la victoire. A Chartres, "Cav" a signé son meilleur résultat. Mais à la... 10e place. Samedi, la 8e étape conduit de Dreux à Amiens (181 km). Pour les sprinteurs, c'est la dernière occasion de la semaine, avant les pavés puis la montagne. Pour Greipel et Cavendish, mais aussi l'Allemand Marcel Kittel (loin de sa réussite de l'an passé quand il avait gagné cinq étapes) et le "régional" Arnaud Démare, c'est déjà l'heure du rachat.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Riner, Malonga et Tolofua en finale au Grand Slam d'Antalya

Grand Chelem de Judo d'Antalya : un podium dominé par la Corée du Sud et l'Autriche

Grand Chelem de Judo d'Antalya : Hifumi et Uta Abe dominent le podium