Trump claque la porte au Brexit version Theresa May

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Par Sandrine Delorme avec AFP, Reuters, APTN
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C'est une claque bien peu diplomatique qu'a reçu le gouvernement britannique après avoir déroulé le tapis rouge au président américain.

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Deuxième jour de la visite d'État de Donald Trump en Grande-Bretagne et une claque pour le gouvernement de Theresa May qui lui avait déroulé le tapis rouge hier soir. 

Le président américain et sa femme étaient invités à un dîner de Gala à Blenheim, près d'Oxford, aux côtés de 150 convives. Theresa May, la Première ministre lui avait présenté son projet de Brexit plus tôt dans l'après-midi, et sans ciller, dans une interview donnée au journal britannique The Sun, Donald Trump a finalement jugé qu'"un tel accord tuera probablement la possibilité de conclure tout accord de libre-échange entre Britanniques et Américains", réduisant ainsi à néant les espoirs de Theresa May. Il a même précisé que si ce projet de Brexit aboutissait, "les États-Unis traiteraient avec l'Union européenne".

Theresa may a beau qualifier les États-Unis de "proches alliés" et "amis les plus chers", rien n'y fait. 

Donald Trump a même déclaré que l'ancien chef de la diplomatie Boris Johnson, qui a démissionné en raison du projet May jugé "trop soft", ferait "un grand Premier ministre".

La rencontre du jour entre Donald Trump et Theresa May risque donc d'être glaciale.

Donald Trump est arrivé hier à Londres, juste après la fin du sommet de l'OTAN à Bruxelles où il avait déjà critiqué la stratégie de Theresa May ... Il était toutefois beaucoup moins explicite et plus embrouillé :

"Je pense qu'ils m'aiment beaucoup en Grande-Bretagne, je pense qu'ils sont d'accord avec moi sur l'immigration. Je suis très ferme sur l'immigration. J'ai fait le point aujourd'hui aujourd'hui, je leur ai dit d'arrêter, vous vous ruinez ou vous aller avoir de gros problèmes. Je pense que le peuple en Grande-Bretagne..., je pense que c'est à cause de cela qu'il y a le Brexit. Maintenant, je ne sais pas ce qui va se passer dans les négociations, mais je devine qu'on en est arrivé à point de discorde très intéressant... J'ai dit que j'allais m'occuper de quelques points chauds, on a l'OTAN, puis la Grande-Bretagne et ensuite, on a Poutine. Et j'ai dit que Poutine sera probablement le plus facile de tous. On ne sait jamais, mais je vais au charbon, avec beaucoup de résignation..."

Après Bruxelles et Londres, où l'accueil de la population est beaucoup moins flatteur que celui du gouvernement, Trump va en effet rencontrer le président russe Vladimir Poutine à Helsinki, un rendez-vous qu'il juge donc comme le plus facile des trois... 

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