France: attendre la finale, rêver d'une deuxième étoile

France: attendre la finale, rêver d'une deuxième étoile
Par AFP
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Patienter jusqu'à dimanche, 17 heures, pour que cette finale démarre enfin: les Bleus fourbissent leurs dernières armes à la veille du choc contre la Croatie à Moscou, où ils tenteront de remporter la Coupe du monde, vingt ans après 1998 et la génération Zidane. Samedi, à la mi-journée, ils se sont installés dans leur hôtel chic de la capitale russe, avant les inévitables rituels d'avant-match: conférence de presse à 15h45 françaises au stade Loujniki et ultime entraînement à 16h30. Des rendez-vous chargés d'une atmosphère particulière, à la hauteur de l'immense attente des supporters français. Car après le sacre de 98 et la désillusion de 2006, l'équipe de France s'apprête à disputer la troisième finale de Coupe du monde de son histoire, le "rêve de gosse" de tous les footballeurs, comme l'ont répété en chœur les hommes de Didier Deschamps. L'expérimenté Blaise Matuidi a donné le ton vendredi. "Elle est tellement proche cette Coupe qu'on a envie de la toucher. Mais avant de la toucher, il y a 90 minutes, voire 120. Il va falloir tout donner. Je pense que c'est le match de notre vie", a lancé le milieu de terrain de 31 ans. - La "leçon" de l'Euro - Les Bleus ont encore en travers de la gorge leur Euro-2016 à domicile et cette finale perdue contre le Portugal (1-0 a.p.), malgré la sortie sur blessure de la vedette de la Selecçao Cristiano Ronaldo dès la 25e minute. "Les larmes ont séché mais c'est encore dans un petit coin de la tête et tant mieux, ça doit servir pour dimanche. Ça sert de leçon, on sait ce que c'est qu'une finale. On va l'aborder différemment et espérer faire un grand match pour gagner", insiste Matuidi. Dimanche, il faudra résister aux redoutables milieux de terrain croates, la doublette Luka Modric et Ivan Rakitic, soit une star du Real Madrid et un joueur clé du FC Barcelone. Mais plutôt que leurs adversaires, les Bleus préfèrent évoquer leurs propres atouts depuis le début de la compétition: leur solidarité et leur impressionnante solidité défensive, sur laquelle a buté la Belgique en demi-finales (1-0). Et tant pis si le style de jeu à la Deschamps n'est pas toujours flamboyant. "Je veux l'étoile et, si j'ai l'étoile, je m'en fous du jeu, assume Antoine Griezmann. La défense, dans notre style de jeu, avec les joueurs qu'on a, c'est le plus important." Contrairement à la finale de l'Euro, il faudrait tout de même marquer des buts et les supporters français comptent sur Grizi ou sur la nouvelle coqueluche du football mondial, Kylian Mbappé, étincelant en 8es de finale contre l'Argentine (4-3). A 19 ans et demi, comment prépare-t-on une finale de Coupe du monde ? "Il faut tout donner mais il ne faut pas non plus rentrer dans un stress, il faut jouer comme on sait faire. Dans ton jeu, dans ta manière d'aborder les rencontres, il faut le prendre comme un match comme un autre, même si tu sais pertinemment que ce match ne ressemble à aucun autre", décrypte Mbappé dans une vidéo de la Fédération. - "Le chef du navire" - L'équipe de France mise également sur son porte-bonheur, l'infatigable N'Golo Kanté, ainsi que sur ses cadres, le capitaine Hugo Lloris, le défenseur Raphaël Varane, le milieu Paul Pogba... Et puis sur la personnalité du sélectionneur Didier Deschamps. DD était capitaine en 98, c'est lui qui soulevait la Coupe sur la photo et il rêve de devenir, à 49 ans, le troisième homme à décrocher le graal comme joueur, puis comme sélectionneur, après le Brésilien Mario Zagallo et l'Allemand Franz Beckenbauer. "Il a su créer un groupe à son image. C'est lui le patron, le chef du navire. Il a fait de grandes choses en tant que joueur et en tant qu'entraîneur aussi. Il a essayé de retranscrire ça sur ses joueurs. C'est important", souligne Matuidi. Dimanche, le président Emmanuel Macron et son épouse se rendront à Moscou pour la finale, en compagnie de deux internationaux, Laurent Koscielny et Dimitri Payet, qui n'ont pas pu participer à cette Coupe du monde en raison de blessures. A 17h00 françaises, le match démarrera. Quelques heures plus tard, ce sera la liesse sur les Champs-Elysées, comme en 98, ou les larmes de 2006.

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