Wimbledon: Djokovic de Paris à Londres, chronique d'une renaissance

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Entre son premier sacre à Roland-Garros en 2016, lorsqu'il régnait encore sur le tennis, et son quatrième titre à Wimbledon, dimanche, Novak Djokovic a connu de nombreuses désillusions, dont il a su se relever avec brio. Chronique de la renaissance du Serbe. - 2016: l'apothéose et le début de la chute - Le 5 juin, le Serbe soulève enfin cette Coupe des Mousquetaires qui s'était tellement refusée à lui. Après trois échecs en finale, il dompte le Britannique Andy Murray pour triompher sur la terre battue parisienne et compléter son riche palmarès avec le dernier trophée majeur qui lui manque. Après la finale, il tombe dans les bras de son épouse Jelena et l'enlace longuement, comme déchargé d'un poids immense. Il détient alors les quatre trophées majeurs, un exploit rarissime. Mais cette domination sans partage s'effrite à Wimbledon où il s'incline dès le troisième tour face à l'Américain Sam Querrey. S'ensuit une succession d'autres déceptions: défaite dès son entrée en lice aux Jeux de Rio (face à l'Argentin Juan Martin Del Potro), où il visait une première médaille d'or, échec en finale de l'US Open devant le Suisse Stan Wawrinka... Andy Murray parvient même à lui chiper la première place mondiale, en le dominant lors du dernier match de la saison, en finale du Masters. - 2017: l'année des désillusions - L'année commence bien pour le Serbe qui s'offre un titre dès son premier tournoi, à Doha, en prenant une revanche en finale sur Murray. Djokovic est-il de retour à son meilleur niveau ? La perte de son titre à l'Open d'Australie, avec une défaite dès le deuxième tour face au 117e mondial, l'Ouzbek Denis Istomin, montrera que non. Les contre-performances s'enchaînent et sa finale à Rome (perdue face à Alexander Zverev) ne masque pas la réalité. A Roland-Garros, le Serbe subit une humiliation en quart de finale face au jeune loup Dominic Thiem qui va jusqu'à lui infliger un 6-0 dans le troisième et dernier set de leur duel. La préparation sur gazon est marquée par un titre à Eastbourne. Mais à Wimbledon, "Djoko" est rattrapé par sa blessure récalcitrante au coude droit. Il est contraint d'abandonner en quarts de finale face au Tchèque Tomas Berdych et décide de tirer un trait sur le reste de la saison. - 2018: la reconstruction - Après plus de cinq mois de repos, le Serbe reprend la raquette lors de l'Open d'Australie. Il a préféré éviter l'intervention chirurgicale. Mais après un échec en huitièmes de finale face au jeune et prometteur Sud-coréen Chung Hyeon, le Serbe se rend à l'évidence: l'opération est nécessaire. Un mois après son séjour à l'hôpital, Djokovic reprend le chemin des courts en mars. Mais c'est un flop avec deux défaites d'entrée à Indian Wells (face au Japonais Taro Daniel) puis à Miami (contre le Français Benoît Paire). Il met fin à sa collaboration avec ses coaches Andre Agassi et Radek Stepanek et renoue lors de la saison sur terre battue avec le Slovaque Marian Vajda, celui qui l'a accompagné dans tous grandes campagnes de 2006 à 2017. Il chute à la 22e place mondiale, en mai, sa plus mauvaise depuis douze ans, mais pousse Rafael Nadal, l'ogre de l'ocre, à disputer un tie-break en demi-finale à Rome. Après cette défaite encourageante (7-6 (7/4), 6-3), le Serbe fait un pas en arrière à Roland-Garros en subissant la loi du surprenant italien Marco Cecchinato en quarts de finale. Mais le gazon marquera la renaissance du Belgradois. Après une finale au Queen's, "Djoko" monte en puissance à Wimbledon et livre le gros match qu'il attendait depuis longtemps face à Nadal en demi-finale (10-8 au 5e set après 5h15 de jeu). En finale, le Sud-Africain Kevin Anderson ne peut l'empêcher de s'offrir un quatrième trophée au All England Club.

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